Louis Jacques François Boulnois
Louis Jacques François Boulnois, né le à Sarcus (Oise), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieEngagé dans le 5e bataillon de volontaires de l'Oise le . Capitaine commandant une compagnie franche au bataillon de Grandvilliers le , il devient commandant de place à Alençon en février 1795. Sa nomination n'ayant pas été ratifiée par le Comité de salut public, il rentre dans ses foyers. Il reprend du service en l'an VII comme aide de camp du général Le Doyen, commandant de l'Armée des Alpes, puis du général Gardanne. Il a un cheval tué sous lui à la bataille de Marengo et devient chef d'escadron de hussards en 1800. Membre de la Légion d'honneur à la création de l'ordre, blessé en Pologne, il reçoit ses épaulettes de major au 9e régiment de chasseurs à cheval en août 1807. Il est créé Chevalier de l'Empire par lettres patentes du ) puis il est promu général de brigade le . Il est nommé commandant d'une division provisoire de cavalerie pendant la campagne de France; et il combat à Laon les 9 et et à Fère-Champenoise le . Baron de l'Empire par décret impérial du . À la première Restauration, il rentre comme lieutenant dans les gardes du corps du roi le , et il est élevé au grade de lieutenant général le . Il est envoyé à Corfou comme commissaire du roi pour la remise aux alliés de l'île, toujours en possession des Français, et il est admis à la retraite le [1]. Son titre de Baron héréditaire est confirmé le , avec règlement d’armoiries (« Parti d’azur à un lion rampant d’argent et de sinople à trois mésanges d’or à la champagne de gueules chargée d'une croix d’argent à cinq doubles branches, sans ruban, ni couronne, qui est de Chevalier Légionnaire »). Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (23e division)[2]. Une place (la place Boulnois) porte son nom dans le quartier des Ternes dans le 17e arrondissement de Paris. « Elle a été classée en 1967 et doit son nom au Baron Louis Jacques François Boulnois, lieutenant général, qui a fait ouvrir cette voie sur sa propriété »[3].
Notes et références
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