Louis Adrien Brice de Montigny
Louis Adrien Brice de Montigny, né le à Kitzingen (électorat de Bavière) et mort le à Strasbourg (Bas-Rhin), est un général français de la Révolution et de l’Empire. Soldat pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), il devient officier d'infanterie en 1767 et atteint le grade de capitaine en 1778. Sous la Révolution, il est promu lieutenant-colonel à l'époque de l'Assemblée nationale législative, puis colonel et général de brigade sous la Convention girondine. Suspendu par la Convention montagnarde au début de la Terreur, il connaît à partir de 1795 une succession de périodes d'activités et de retraite. Il est notamment gouverneur des Invalides en 1796-1797 et est alors promu général de division. Il prend une retraite définitive en août 1805, au début du Premier Empire, mais est fait baron d'Empire par Napoléon en 1808. BiographieOrigines familiales et formationCarrière sous l'Ancien Régime (avant juillet 1789)Il entre en service le comme simple soldat dans le régiment Royal-Suédois et fait les campagnes en Allemagne de 1757 à 1763, au cours de la guerre de Sept Ans. Nommé trésorier le , il est réformé en 1764. De retour au service, il est promu quartier-maitre le , lieutenant le , sous-aide-major le , lieutenant en premier en 1776, et capitaine en second le . De 1781 à 1783, il participe aux campagnes d’Espagne[réf. nécessaire]. Il est fait chevalier de Saint-Louis . Carrière sous la Révolution (1789-1799)Le , il est promu lieutenant-colonel. Après l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche (20 avril 1792), il sert dans l’armée du Rhin du au [1]. Il est promu colonel le , commandant le 1er régiment d’infanterie de ligne, et devient général de brigade le . Le , il est suspendu de ses fonctions, mais ne subit aucune autre sanction. Il est autorisé à prendre sa retraite le . À la suite de la chute de Robespierre (27 juillet 1794/9 thermidor an II) et de la fin de la Terreur, il est réintégré le par la Convention thermidorienne et affecté à l’armée du Nord le . Il rejoint ensuite l’armée des côtes de Cherbourg, puis Château-Thierry[pas clair]. Le [2], il reçoit le commandement de la maison nationale des Invalides et est promu général de division le . Il est de nouveau réformé le . Carrière sous le Consulat et l'EmpireAprès le coup d'État du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799), il reprend du service le comme commandant de la 6e division militaire à Besançon, jusqu'au . Il est admis à la retraite le 1802. Le il rentre en activité comme commandant d’armes à Strasbourg. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , commandeur le . Il est réadmis à la retraite le . Il est fait baron de l’Empire le après avoir été fait chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière le . Mort et funéraillesIl meurt le à Strasbourg. Armoiries
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
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