En 1830, il termine son apprentissage et dirige l'entreprise familiale[2].
En 1853, il est appelé par Napoléon III pour créer le bois de Boulogne[3], dans la volonté de l'Empereur de doter la capitale française de grands parcs publics[2]. Il crée le lac supérieur et reçoit la Légion d'honneur des mains de l'Empereur lors d’une inauguration solennelle. Mais Haussmann n'apprécie pas Varé qu'il juge sans culture et sans ampleur de vue, capable tout au plus de dessiner un petit jardin anglais[réf. nécessaire]. Il dénonce ses erreurs de nivellement dans le tracé de la rivière et obtient son renvoi pour le remplacer par l'ingénieur Adolphe Alphand. Varé n'en est pas moins employé par d'importants personnages du Second Empire comme les Fould, les Clary et les Seillière.
Daniel Baduel, Louis-Sulpice Varé in Saint-Martin-du-Tertre : un village, une histoire, p. 348-351. 2000 (Office de tourisme)
Daniel Baduel, Louis-Sulpice Varé in Le château de Franconville-aux-Bois à Saint-Martin-du-Tertre, p. 137-148. 2014. Domont. (ISBN978-2-7466-7297-0)
François Collette, « Louis-Sulpice Varé », dans Béatrice De Andia (dir.), Bagatelle dans ses jardins, Paris, Action artistique de la Ville, coll. « Paris et son patrimoine »,
Françoise Collette, « Louis-Sulpice Varé 1803-1883 », dans Michel Racine, Créateurs de jardins et de paysages : en France de la Renaissance au XXIe siècle, t. II : du XIXe siècle au XXIe siècle, Arles / Paris, Actes Sud / École nationale supérieure du paysage, , 419 p. (ISBN2-7427-3721-9), p. 22-24
Florence Collette, « Louis-Sulpice Varé (1803-1883), un paysagiste français du XIXe siècle à redécouvrir », Polia, la revue de l'art des jardins, no 3, (ISSN1768-6512)
Edouard Gourdon, Le Bois de Boulogne, histoire, types, mœurs. Chap VI. 1854
Notes et références
↑Claude Danis, Châteaux et manoirs en Val-d'Oise, Valhermeil, 2002
↑Richard Khaitzine, Les Jardins de Bagatelle à Paris, Histoire et Secrets, éd. Le Mercure Dauphinois, 2006, p. 68.
↑Cf. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN978-2-9020-9139-3) ; p. 19.