Louis-Ernest LheureuxLouis-Ernest Lheureux
Louis-Ernest Lheureux, né en à Fontainebleau et mort le à Paris, est un architecte français. BiographieOriginesLouis-Ernest Lheureux naît le vers 19 heures, à Fontainebleau (département de Seine-et-Marne), dans la rue des Bons-Enfans (actuelle place Napoléon-Bonaparte). Il est le fils de Louis Étienne Lheureux (serrurier) et d’Anne Marguerite Gouffier, mariés l'un à l'autre et alors respectivement âgés de 24 et 26 ans[1]. CarrièreSon père, installé rue de France, le destine à la transmission de son métier de serrurier, mais un accident au bras l’empêche de continuer dans cette voie. On le fait petit commis auprès de Leblois, architecte de la ville ; il rentre par la suite à l’atelier parisien de l’architecte Henri Labrouste (également lié à Fontainebleau)[2],[3]. Il se développe à Paris et participe, en appartenant au Service des travaux d’architecture de la Ville de Paris, à l’entretien d’édifices dans les nouveaux 5e et 12e, puis 4e arrondissements[3],[4]. Il tient ainsi une inspiration de son contemporain, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc[5]. Parmi ses œuvres, on considère sa principale comme étant l’école préparatoire du collège Sainte-Barbe[3],[6]. Au salon de 1889, il présente un Projet de monument à la gloire de la Révolution française pour le centenaire, comme certains de ses contemporains. Il s’agit d’une gigantesque pyramide monumentale dans le jardin des Tuileries, plus haute que les pavillons de Flore et de Marsan. Aucun projet de ce style ne voit le jour. Le dessin est quant à lui acquit en 1981 par le Musée d'Orsay[4]. Fin de vie et décèsAtteint pendant longtemps d’une maladie, il décède le , vers 19 heures, à l’âge de 71 ans, à Paris, dans l’hôtel qu’il s’est construit au 4, rue Largillière[3],[5],[6],[7]. Ses obsèques ont lieu le en l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Passy[5]. Éponymie
Références
BibliographieArticles de périodiques
Ouvrages
AnnexesArticles connexesLiens externes
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