Los OlimareñosLos Olimareños
Los Olimareños est le nom d'un duo de chanteurs populaires uruguayens formé par Pepe Guerra († 13 juin 2024) [1]et Braulio López en 1962. Ce duo a eu une carrière internationale et prolifique, enregistrant plus de 44 albums. HistoireLe nom du groupe est lié à son origine dans la ville de Treinta y Tres (33) (Uruguay), sur les rives du Río Olimar. Au cours des années 1960, il fait partie du premier mouvement de chanson populaire uruguayenne, avec Alfredo Zitarrosa, Daniel Viglietti, José Carbajal, Numa Moraes, entre autres. Les textes de leurs chansons sont souvent l'œuvre de Ruben Lena et de Víctor Lima, évoquant en général les intérêts, préoccupations et sentiments des travailleurs et paysans, ainsi que les situations quotidiennes du monde rural. Les rythmes de leurs compositions sont des rythmes traditionnels de leur pays (chacarera, milonga, zamba etc.). Très attachés à leur terre, les deux chanteurs sont des observateurs attentifs des mouvements sociaux, culturels et politiques d'Amérique Latine. Ils ont ainsi participé à de nombreux festivals, tels que le Ier Encuentro de la canción protesta organisé par La Casa de las Américas de Cuba qui a eu lieu entre le et le . Au fur et à mesure de l'augmentation de la tension sociale dans l'Uruguay des années 1960, et au début des années 1970, Los Olimareños a interprété les textes du grand poète uruguayen Ruben Lena. Ceci leur a valu l'interdiction de leurs chansons lors du coup d'état du . Il leur fut également interdit de chanter en public et de participer à toute assemblée publique. En 1974, ils décident de s'exiler. Braulio López part à Córdoba (Argentine), où il est arrêté et détenu durant près d'un an. Il s'exile alors en Espagne, mais se voit détenu à l'aéroport, car les autorités espagnoles le suspectaient de soutenir la dictature argentine. Il est libéré avec l'aide d'un avocat de la communauté uruguayenne en Espagne. Pendant ce temps, José "Pepe" Guerra travaille en Uruguay avec sa femme à la confection de vêtements. Il décide de partir en Espagne, où il retrouve Braulio López, puis ils s'exilent au Mexique. Ils reviennent en Uruguay le et chantent alors au Stade Estadio Centenario, sous une forte pluie, pour plus de 50 000 spectateurs, après 10 ans de silence. En 1990, le duo se sépare et chaque chanteur entreprend une carrière de soliste. Leur plus grand titre est "El Farfadeso" en 1995. Au début de l'année 2009, la rumeur court qu'un nouveau spectacle serait organisé au Stade Estadio Centenario pour commémorer les 25 ans du retour de Los Olimareños. Le concert eut lieu le , avec la participation de Jorge Trasante et Alejandro Turubich aux percussions, Víctor Amaral à l'accordéon, et Jorge Ricci au violon. Le concert fut enregistré sous forme de CD et DVD. En raison de l'affluence, le duo effectua le même concert le lendemain. Un troisième concert fut organisé le au Luna Park de Buenos Aires, puis un quatrième le au stade Orfeo de la ville argentine de Córdoba, devant 10 000 spectateurs. Le , invités par le nouveau président uruguayen Jose "Pepe" Mujica, Los Olimareños réalisent un concert à l'occasion de son investiture. Discographie
Notes et références
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