LorberLorber est un patronyme, qui a ses racines dans la région de langue allemande. Origine du nom et sa significationLe nom "Lorber" est probablement dérivé de l’épice laurier et pourrait donc se référer à une activité de marchand d'épices[1]. Racines possiblesDans des livres spécialisés plusieurs noms sont mentionnés :
Il est frappant de constater que les premières mentions sont géographiquement très éloignées. Cela pourrait, d'une part, indiquer que plusieurs familles ont choisi indépendamment ce nom. D'autre part, Hans Bahlow dans son "dictionnaire allemand des noms" penche pour une carrière de marchand d'épices, ce qui pourrait expliquer une large dispersion de cette famille. Il faut souligner que Strasbourg, au Moyen Âge, a été une plaque tournante pour le commerce des épices (y compris du laurier) pour la région méditerranéenne avec le Saint Empire romain germanique. Une indication du niveau de revendeur peut également s’appliquer à ce que les Lorber soient nommés comme des citoyens restant sur place ou étant dans des positions supérieures: 1293 à Rostock en tant que propriétaire foncier de la Kramerstrasse (Rue des Marchands)[2] en 1294 en tant que vassaux des comtes de Schwerin[3], 1316 à Strasbourg en tant que prêtre, à partir de 1400 conseillers à Bamberg (commerçants de cuivre[4]) , 1432 citoyens à Hameln[5], en 1439 maire de Landshut[6], en 1507 conseillers à Stralsund[7], en 1514 maire dans Rastenberg. Ces considérations conduisent à trois théories possibles :
Lignées connuesLes Lorber de l’Allemagne du NordLes premières sources trouvées ont été sur le territoire de Mecklembourg moderne et de l'Est de Basse-Saxe. Dans la plus vieille mention Godike Lorbere (1293), se trouvait dans un établissement à Rostock dans la Krämerstrasse (Rue des Marchands), une référence à une activité de commerçant, peut-être qu’en tant que marchands d’épices. Presque simultanément Conradus Lorber est mentionné comme un sujet du comte de Schwerin, ainsi que d'autres homonymes dans la nécrologie du Abbaye de Wienhausen[8]. Christoph Lorber ou Lorbeer (1555), fils de Olof Lorber et Gertrud Swarte, devient en 1507 conseiller municipal et maire en 1524 de Stralsund[7]. Ses ancêtres viennent du Danemark. Une connexion avec les noms cités plus haut semble donc probable, en particulier le comté de Schwerin, car ces régions étaient temporairement sous domination danoise. Rapporté sont des conseillers et des membres du clergé dans les premiers siècles ainsi que dans d'autres endroits dans le nord de l’Allemagne, par exemple dans Abbaye de Riddagshausen et le monastère de Hameln[9]. Il est difficile de savoir si ces membres de la famille du Nord de l’Allemagne (descendants directs) existent encore. D'autres membres notables de cette lignée
Les Lorber alsaciensEn 1316 est mentionné Ulricus Lorber comme prêtre et procureur à l'Abbaye de Saint- Étienne[12] de Strasbourg. Dans cette région, on trouve cette famille jusqu'à aujourd’hui, comme à Colmar, Sélestat ou à Ebersheim, où ils sont mentionnés depuis la fin du XVe siècle[13]. Membres notables de cette lignée
La lignée des Francs - urbains (descendants de Clas Lorber)En 1374, l'évêque de Strasbourg Lambert de Buren a été nommé évêque de Bamberg. Pendant son règne, les premiers porteurs du nom apparaissent dans l'évêché de Bamberg: En 1385 Heintz et Alheyd Lorber[14], Clas ou Niklas Lorber en tant que chef de cuisine de l'évêque de Bamberg et Cuntz ou Konrad Lorber, dans le village diocèse Stübig nouvellement acquis par l'évêque. Il est donc très probable que cette famille ait accompagné l'évêque en Franconie, où à ce jour se trouvent de nombreux descendants. Clas Lorber a été mentionné la première fois en 1394[15]. La famille était toujours au service des évêques et gravit rapidement les rangs de citoyen conseiller de la ville. Déjà en 1412 Clas Lorber (probablement le chef cuisinier) devient maire de Bamberg. La famille semble avoir rapidement prospéré grâce à ses positions au sein du Conseil. En 1445 la famille construit une chapelle en l'honneur de saint Pancrace de Rome. En 1462 est appelé la «Cour du cuivre des Lorber» aujourd'hui "Am Kranen 14" - ancien port de la ville sur les rives de la Regnitz. Probablement ce commerce du cuivre est resté dans la propriété familiale jusqu'au moins en 1635. Pancrazio Lorber 1546 est mentionné en tant que propriétaire de la "Maison parmi les cigognes " aujourd’hui "Dominikanerstrasse 4". Actuellement le restaurant le plus connu à Bamberg "Schlenkerla". Après que la famille fit partie des grandes familles de Bamberg, elle a été nommée au rang de «noble» le par l'empereur Maximilien II. Les noms des cinq fils de Pankraz Lorber apparaissent en tant que destinataires du titre de noblesse. C’est à ce moment-là que le blason fut amélioré. Le Bouclier (cinq lys d'argent sur un fond rouge) a été laissé, la perle a été remplacée par une couronne. Pour distinguer les bourgeois coexistants et les paysans homonymes, la famille portait le nom Lorber von Störchen (Lorber de Cigognes). Ce nom est susceptible de venir, soit de la Austraße 33 (qui n’était plus habitée depuis 1571 par la famille) soit de la «maison parmi les cigognes "(Haus unter den Störchen) déjà mentionnée dans la Dominikanerstrasse . Cette propriété a été vendue en 1677 à l’Ordre dominicain. Michael Lorber von Störchen, fils de l'un des frères « nobles », a écrit en 1613 un livre des noms de la famille. Parmi les trésors de la famille il y avait également un bol d'argent d’une valeur de 2 Mark et un poids d’une once», qui faisait partie du testament de Michael, Pancrace et Jobst Justus Lorber. Le bol était l'emblème de la famille Lorber et l'ainé de la famille devait en hériter[16]. Les Lorber von Störchen produisirent, au cours des siècles, de nombreux chercheurs, notamment les avocats et les conseillers Johann Thomas Jakob Lorber von Störchen (1695-1734) avocat et conseiller ou son fils Johann Christoph Ignatz Nepomuk Lorber von Störchen (1725-1797), dont le tombeau est encore au cimetière de Bamberg. Le fief de la famille a été dispersé dans l’évêché de Bamberg. En plus de maisons et champs à Bamberg, des domaines ont été mentionnés à Zeil am Main et Scheßlitz. Le dernier siège de la famille était le "Lorberhof" à Place Jacob 15 à Bamberg. Contrairement à ce que le nom de la maison suggère, la famille n’y a demeuré que quelques décennies. C’est aujourd’hui une auberge de jeunesse (salésienne). Avec la fin de l'évêché de Bamberg et l'incorporation de la ville dans le royaume de Bavière en 1803, l'importance de la famille semble décliner. Le dernier représentant connu de la famille était Ignaz Népomuck Lorber von Störchen (1788-1857), un capitaine de cavalerie de la Bavière royale, qui est décédé le , ainsi que sa sœur Elisabeth de Poschinger, née de Lorber (1790-1859) demandent la reconnaissance de leur titre de noblesse. Cette demande est adressée au roi de Bavière, lui-même dernier héritier mâle de sa lignée[17]. Lui et son épouse Marie-Caroline Kress von Kressenstein laissèrent derrière eux une fille, Maria Helena Karoline, dont les traces se sont perdues après son mariage avec Ferdinand Freiherr von Rhein, 1883, à Augsbourg. La noblesse prit fin avec elle[18]. Il existe des preuves qu'au moins une lignée pauvre des nobles Lorber anoblis aurait survécu : Johann Georg Lorber (1764-1820) était peut-être né comme un rejeton de la lignée noble, mais il est décédé comme simple fermier sur le Knottenhof à Stegaurach. Cela pourrait être lié au fait qu'il pourrait avoir perdu, vers 1790, son titre de noblesse (probablement lors d’un mariage). Ses descendants se retrouvent encore aujourd'hui à Stegaurach, mais aussi en Iowa aux États-Unis. Possessions et résidences a Bamberg
Membres notables de cette lignée
Voir aussi
La lignée des Francs ruraux (descendants de Cuntz Lorber)Coïncidant avec le Clas Lorber nommé ci-dessus, apparait un Cuntz (Konrad) Lorber, à seulement 20 kilomètres du village Stübig[27]. Une appartenance à la même famille est considérée comme sûre[28]. Contrairement à la ligne urbaine, les descendants de Cuntz, étaient au début difficile à trouver dans les classes supérieures. Dans les siècles suivants, ils pratiquent, entre autres, des activités comme un meunier dans Ehrl, boulangers à Scheßlitz et sinon principalement des agriculteurs dans cette région. Cette lignée est restée jusqu'à nos jours et a produit de nombreux descendants. Aujourd’hui, ces descendants vivent encore partiellement en Franconie, en particulier dans la région de Bamberg, mais se sont aussi propagés dans l'état de New York aux États-Unis[29]. Les Lorber galicien juifEn particulier dans les États-Unis vivent des descendants juifs nommés Lorber, qui d’après nos recherches sont originaires principalement de la région de Galice. Parallèlement apparurent les noms de Lorbeerbaum et Lorber. En particulier avec le nom de Lorbeerbaum il devrait être question d’une nouvelle famille juive de la période de 1787. Des descendants se retrouvent sous le nom Lorberbaum et Dafni en Israël. Pour Lorber, le nom semble indiquer que ce sont des descendants de la lignée chrétienne en particulier avec les Autrichiens, car la Galice était déjà Habsbourg. Membres notables de cette lignée
Diffusion actuelleEn plus des familles dans le nord de l'Allemagne, l'Alsace, Franconie et la Galice, ainsi que dans les pays d'émigration classiques tels que les États-Unis le nom est mentionné dans d'autres régions. ThuringeL'origine des porteurs du nom en Thuringe n'est pas claire. Le premier est Niclas Lorber (1459-1506), un descendant de la ligne franc - urbain, qui n'était pas encore chevalier, et dit avoir agi comme maître de chapelle à Erfurt[32]. Cependant, un lien avec la lignée du nord de l'Allemagne ne peut pas être exclu. Au début du XVIe siècle apparait un Lorber en tant que maire de Rastenberg. Un des descendants de cette lignée, Johann Bernhard Lorber (1706-1779), a repris en 1733 une pharmacie à Naumburg et l’a appelé Pharmacie Lorbeerbaum (arbre laurel), sous le nom duquel elle existe à ce jour[33]. Son nom et celui de ses descendants, apparaît depuis avec l'orthographe d'un deuxième "e“. Membres notables de cette lignée
AutricheL'évêché de Bamberg, dans lequel servaient les Lorber de Cigognes avait aussi un siège en Carinthie. Par exemple Pankraz de Lorber (1544-1587) connu comme huissier à Villach[34]. À la fin du XVIIe siècle, des frères de la famille noble de Rottenegg en Haute-Autriche sont mentionnés. Par après apparaissent de plus en plus souvent des Lorber en Autriche, en particulier dans le sud de l’Autriche. À ce jour, le nom est très fréquent en Carinthie, en Styrie et en Slovénie – Il est donc possible qu’il y ait des racines communes. Membres notables de cette lignée
Lorber de LorberauLe premier nommé à la noblesse autrichienne en 1741 est Johann Niclas Lorber. Les membres de la famille ont été trouvés, entre autres, au service de l’armée de l'Autriche-Hongrie[35]. Qu’il y ait un lien avec la famille Laurga de Lorberau qui a obtenu, en 1483 à Wiener Neustadt, le privilège d’un blason[36] et anobli en 1627 au château de Lorberau à Donawitz[37], est incertain[18]. voir aussi
Variantes
Nom connu mais inexpliqué
Liens WebSources
|