Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs variantes : Buzi, Buzzi, Logoma, Loma, Lomas, Looma, Lorma, Toale, Toali, Toa, Tomas,
Tooma[2].
Les Loma ont été dénommés « Toma » par l’administration coloniale française qui a repris la terminologie de leurs voisins[3].
Langues
Les populations parlent des langues mandées proches, mais différenciées par les linguistes. En 2006 environ 165 000 locuteurs du loma[4] étaient dénombrés au Liberia, pays anglophone. D'autre part 144 000 personnes parlaient le toma[4] en 1991 en Guinée, pays francophone.
Culture
C'est un peuple forestier dont la société est très hiérarchisée. Loma et Toma ont conservé les religions traditionnelles, mais il y a quelques chrétiens. L'islam est en outre présent chez les Toma de Guinée.[réf. nécessaire]
Josuha Guilavogui, footballeur international français d'origine guinéenne
Notes et références
↑(en) James Stuart Olson, « Loma », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 341-342 (ISBN9780313279188)
Facinet Beavogui, Les Toma (Guinée et Libéria) au temps des négriers et de la colonisation française (XVe-XXe s.), Paris, L’Harmattan, 2002
Facinet Beavogui, « Traite esclavagiste transatlantique et esclavage chez les Loma (XVIe- XIXe siècles) », dans Histoire et devenir de l'Afrique. XXe siècle, Travaux en cours, Catherine Coquery-Vidrovitch, O. Goerg et Ch. Tshimanga (dir.), Cahiers d'Afrique noire, n° 19, L'Harmattan, 2000
Facinet Beavogui, Contribution à l'histoire des Loma de la Guinée forestière de la fin du XIXe siècle à 1945, Université de Paris 7, 1991, 713 p. (thèse)
Facinet Beavogui, Essai d'interprétation des institutions politico-administratives : Loma (Guinée) pendant cinquante années de colonisation française (1908-1958), 1990
(it) Vittorio Carini, Le maschere dei Toma/Loma, Gaspari, Udine, 2009, 47 p. (ISBN978-88-7541-158-9)
(en) Gerald Elwin Currens, The Loma farmer : a socioeconomic study of rice cultivation and the use of resources among a people of Northwestern Liberia, Eugene, Or., University of Oregon, 1974 (thèse)
Aurélien Gaborit, Bois sacré : initiation dans les forêts guinéennes [exposition, Musée du quai Branly, -], Beaux-Arts éd., Issy-les-Moulineaux, 2014, 41 p. (ISBN979-1-02040-070-3)
Pierre-Dominique Gaisseau (en collab. avec Henri Robillot), Forêt sacrée : magie et rites secrets des Toma, A. Michel, Paris ; impr. de E. Grevin et fils, Lagny-sur-Marne, 1953, 320 p.
(en) Christian Kordt Højbjerg, Resisting state iconoclasm among the Loma of Guinea, Durham, N.C., Carolina Academic Press, 2007, 360 p. (ISBN1594602182)
(en) Massayan K. Jorgbor & Patrick K. Manjoe, The Lorma ethnic group: origin and culture, Bishop John Collins Teachers College, Monrovia, 2007, 136 p.
(en) Paul Degein Korvah, The history of the Loma people, Oakland, Ca., O Books, 1995, 115 p. (ISBN1882022076)
(en) Robert Selig Leopold, Prescriptive alliance and ritual collaboration in Loma society, 1991, 376 p. (thèse)
(nl) Annemieke van Damme, De maskersculptuur binnen het poro-genootschap van de Loma : getuigenis van een ecologisch-culturele aanpassing ? (Poro-masks among the Loma : witness of an ecological-cultural adaptation?), Gent : State University of Ghent, Higher Institute for Art History and Archaeology, Seminar for Ethnic Art, 1987, 32 p. (d’après une thèse)
Discographie
Musique toma, enreg. de Pierre-Dominique Gaisseau, Jean Fichter et Tony Saulnier ; publ. sous la direction de Gilbert Rouget, Vogue, Paris, 1972, 1 disque 33 t + 1 livret bilingue de 7 p. (enregistrements réalisés au cours de deux voyages en Guinée en 1952 et 1953)