Après des périodes libanaises et égyptiennes au Proche-Orient, il est surtout connu pour avoir entraîné l'équipe piémontaise de la Juventus.
À l'été 1957, il reçoit par lettre une proposition de poste en tant que guide technique du club piémontais, avant d'être officiellement engagé par Umberto Agnelli. Polyglotte, il ne parlait cependant pas l'italien à l'époque et se faisait donc aider de Teobaldo Depetrini.
Broćić dirige son premier match juventino sur le banc le lors d'une victoire en Serie A 3-2 sur l'Hellas Vérone[7]. Il replace l'attaquant emblématique du club Giampiero Boniperti à un nouveau poste de milieu offensif, sa politique portant dès le départ ses fruits puisqu'il remporte dès sa première saison bianconera le scudetto de 1957-58 (10e du club à l'époque, synonyme de première étoile dorée cousue sur le maillot bianconero).
La tactique de jeu de Broćić à la Vieille Dame était un 5-3-2 très défensif, jouant sur les contre-attaques de la redoutable paire d'attaquants de l'époque Charles-Sivori. Malgré de bonnes prestations plutôt convaincantes, il est licencié lors de la saison suivante après l'élimination du club dès les tours préliminaires lors de la Coupe des clubs champions européens 1958-1959 par le Wiener Sport-Club, précédant la victoire du AC Milan en championnat[8], et remplacé par son assistant Depetrini[9],[10]. Au total, Broćić a dirigé 53 matchs sur le banc de la Juve pour 34 victoires[11].
Il part ensuite en Catalogne chez les blaugrana du FC Barcelone en 1960 mais y reste peu de temps en raison de résultats peu satisfaisants.