GNU Emacs était initialement prévu pour des machines disposant d'un espace d'adressage de 32 bits et disposant d'un mégaoctet de RAM, ce qui le réservait à cette époque à des machines considérées comme haut-de-gamme. Ce fait a laissé de la place à des versions plus réduites. Parmi les plus remarquables :
MicroEMACS, une version très portable, originellement écrite par Dave Conroy, et ensuite développée par Daniel Lawrence, et qui existe sous de nombreuses variantes. C'est l'éditeur utilisé par Linus Torvalds.
MG, d'abord appelé MicroGNUEmacs, une ramification de MicroEMACS prévue pour ressembler davantage à GNU Emacs. Elle est maintenant installée par défaut sur OpenBSD.
JOVE (Jonathan's Own Version of Emacs), une version non programmable d'Emacs pour les systèmes UNIX et assimilés, écrite par Jonathan Payne.
Freemacs, une version pour FreeDOS avec un langage d'extension basé sur une pile, le tout dans la limite de 64 Ko de mémoire vive.
↑(en) Richard Stallman est considéré par les hackers du AI Lab comme l'auteur à 99 % ou 99,9 % ou 99,99 % ou 99,999 %, selon l'estimation. Il a été aidé dans l'implémentation par John Kulp (aka JLK), David Moon (aka Moon), et Guy Steele (aka GLS), et dans la conception et le débogage par Daniel Weinreb (aka DLW), Earl Killian (aka EAK) et Ed Schwalenberg (aka ED). D'autres hackers sont cités comme Charles Frankston (aka CBF), Eugene Ciccarelli (ECC) et Bob Frankston (RMF). Richard Stallman a réalisé la majeure partie du travail à la fin 1976. Ce n'était pas cependant le travail d'une nuit. Il a malgré tout transformé un packet de macros TECO en un puissant éditeur de texte de renommée mondiale à deux reprises (la première en TECO en 1976 donc, la seconde en 1985 avec Elisp ). RMS est également à l'origine des raccourcis clavier historiques, et des noms des commandes originelles. RMS est également responsable des noms 'E' (la commande en interne au MIT pour lancer emacs, en référence à l'éditeur E) et Emacs. (Email de Guy Steele posté en commentaire par Daniel Weinreb sur son blogue pour clore la discussion, acceptant par là-même les conclusions de Guy Steele.)