1er écuyer en chef. Nommé écuyer chef du manège civil le 19 janvier 1815 à la création, à Saumur, de l'école d'instruction des troupes à cheval, Cordier passe au manège de Saint-Cyr lorsque l'école de Saumur est dissoute en 1822. Revenu à Saumur le 6 janvier 1824 avec l'École d'application de cavalerie, il est nommé écuyer commandant du manège de l'École royale de cavalerie le 26 février 1825. Militaire de carrière jusqu'en 1810, il est civil durant la période où il dirige l'enseignement équestre à Saumur.
Assure l'intérim depuis la mort du Commandant Champet jusqu'à l'arrivée du Commandant de Novital[1]. 35 années en tant que second de cinq écuyers en chef.
Auteur d'un Traité d'équitation en 1834, œuvre majeure qui connaît neuf rééditions. En conflit avec François Baucher. Avec Jean-Baptiste Cordier, il est le seul écuyer civil ayant commandé le manège de Saumur.
De nombreux écuyers participent à des compétitions nationales et internationales. Pour les Jeux olympiques, il y a eu 45 participations avec pour résultats neuf médailles dont sept médailles d’or, une médaille d’argent et une médaille de bronze[2].