Limite des arbresLa limite des arbres, ou limite de la flore arborescente, est la limite de l'habitat dans lequel les arbres sont capables de se développer. Au-delà de cette ligne, les conditions environnementales rendent impossible la pousse des arbres. Description généraleÀ cette limite, la croissance des arbres est ralentie, avec les dernières rangées d'arbres formant une bande de buissons denses. Si cette limite peut être clairement distinguée à une certaine distance, elle apparait souvent de près comme une transition graduée, les arbres grandissant de moins en moins. Types de limitesIl existe différents types de limite pour les arbres :
Facteurs de déplacements de la limite des arbresOutre des aléas climatiques et les tendances générales en termes de température, d'autres facteurs physiques (stabilité du sol, propension aux avalanches ou glissements de terrain par exemple) peuvent contribuer à modifier la limite des arbres. Des facteurs biotiques peuvent aussi agir. Notamment, les pullulations de certains insectes peuvent modifier la productivité des graines. L'effet de ce facteur a été étudié dans les montagnes Mealy (Labrador, Canada), où le milieu semble permettre une bonne germination des graines d'arbres, mais où les semis effectifs sont rares[1]. Des cônes murs d'épicéa noir (Picea mariana (Mill.) Britton, Sterns & Poggenb.), de sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.), de mélèze laricin (Larix laricina (Du Roi) K. Koch) et d'épicéa blanc (Picea glauca (Moench) Voss)) ont été récupérés dans " secteurs de la « limite des arbres » (forêt, écotone et krummholz) et une quantité et diversité inattendues de larves d'insecte ont été mises en évidence, qui avaient dégradé 85 % environ des arbres échantillonnés. Les auteurs en ont conclu que la modélisation de la limite des arbres doit inclure le facteur déprédation par les insectes (et probablement les champignons et bactéries qu'ils transportent). Les tests de germination ont donné de mauvais résultats (l'épicéa noir et le mélèze montrant toutefois un peu plus de réussites) et les résultats se dégradaient avec l'altitude « bien qu'aucune différence dans le pourcentage de graines endommagées par les insectes entre les zones ou les espèces d'arbre n'ait été observée (moyenne : 31 % ± 23 % ET) » notent les auteurs. Si en théorie, le réchauffement du climat devrait causer une remontée des arbres en altitude, la prédation sur les graines avant leur dispersion en altitude pourrait freiner cette remontée[1]. SourceNotes et références
Voir aussiArticles connexes
Lien externeBibliographie
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