Lettre Einstein-SzilárdLa lettre Einstein-Szilárd est une lettre écrite par le physicien nucléaire Leó Szilárd et signée par Albert Einstein en à destination du président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, renommée pour être à l'origine du projet Manhattan qui permit aux États-Unis d'acquérir l'arme nucléaire en . HistoireLes physiciens nucléaires Leó Szilárd, Edward Teller et Eugene Wigner (tous les trois des réfugiés juifs hongrois) sont convaincus que l'énergie libérée par la fission nucléaire pouvait être utilisée dans des bombes par l'Allemagne nazie. Ils persuadent Albert Einstein, le plus célèbre physicien de l'époque, d'avertir de ce danger le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, dans une lettre datée du dont Szilárd fit le brouillon. La lettre n'est remise par l'économiste Alexander Sachs au président que le , en raison de l'invasion de la Pologne par les armées allemandes. Après avoir pris connaissance du contenu de la lettre, Franklin Roosevelt autorise la création du Advisory Committee on Uranium, dont les membres se réunissent pour la première fois le . À sa tête se trouve Lyman Briggs, alors directeur du National Bureau of Standards. Un budget de 6 000 $ est alors alloué à Enrico Fermi de l'Université de Chicago pour ses expériences sur les neutrons. Peu avant sa mort, Einstein confesse à Linus Pauling avoir regretté plus tard d'avoir signé la lettre[1]. Il déclare en à Newsweek que s'il avait su que l'Allemagne échouerait à se doter de l'arme atomique, il n'aurait pas signé la lettre[2],[3],[4] TraductionVoici une traduction de la lettre :
Notes et références
Source
AnnexesBibliographie
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