Les Mambo Kings ou Les Rois du Mambo au Québec (The Mambo Kings) est un film américain d'Arne Glimcher, sorti en 1992.
Synopsis
1952. Les États-Unis vivent au rythme du mambo, une danse cubaine dont les sonorités sensuelles enfièvrent les corps et les cœurs. Cesar et Nestor Castillo, deux musiciens cubains originaires de La Havane, sont venus tenter leur chance aux États-Unis, à New York. Les deux frères ont un caractère très différent : Cesar est un macho sûr de lui, tandis que Nestor est fragile et sentimental.
Si les affrontements et les querelles entre les deux frères sont nombreux, la musique balaye tous les malentendus lorsque, une fois sur scène, ils deviennent les Rois du mambo…
Fiche technique
Distribution
- L'orchestre des Mambo Kings : Pablo Calogero, Scott Cohen, Mario Grillo, Ralph Irizarry (VQ : Guy Nadon), Pete MacNamara, Jimmy Medina, Marcos Quintanilla (VQ : Pierre Auger), J.T. Taylor (VQ : Gilbert Lachance), William Thomas, Jr. et Yul Vazquez
Sources : Version française (VF) sur RS Doublage[1] et Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[2]
Musique et chansons du film
Autour du film
- Les rôles de Desi Arnaz et Tito Puente sont joués par leurs propres fils respectifs, Desi Arnaz Jr. et Tito Puente Jr..
- L'histoire a été adaptée en comédie musicale en 2005 à Broadway (paroles d'Arne Glimcher et musique de Carlos Franzetti).
- Le club Le Palladium a été reconstitué pour le film.
- C'est le célèbre danseur du Palladium, Cuban Pete, qui apprit le mambo à Antonio Banderas, Armand Assante et Maruschka Detmers.
- Cinq mois de répétitions furent nécessaires pour l'orchestre des Mambos Kings, composé pour l'essentiel de véritables musiciens.
- D'origine sud-américaine, le mambo est apparu à la fin des années cinquante et a rapidement conquis une popularité internationale grâce à des chanteurs et musiciens comme Xavier Cugat, Pérez Prado, Tito Puente, Noro Morales, Frank Grillo, Miguelito Valdés, etc. En France, Dario Moreno, fut son plus digne représentant. Parmi les nombreux artistes qui ont sacrifié au culte du mambo, il y a Rosemary Clooney et son célèbre Mambo italiano, et plus récemment le groupe Los Lobos. Comme la rumba cubaine et la samba brésilienne qui l'ont précédé, le mambo est une danse à deux temps qui mêle rythmes afro-cubains et latino, jazz traditionnel, swing et bebop. Le cinéma l'a célébré dans des films comme Oh ! Qué mambo de John Berry, Mambo de Robert Rossen ou Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie.
Si Arne Glimcher situe son premier long métrage dans les années 1950, c'est que, selon lui, il s'agit « de la dernière période d'innocence et d'insouciance qu'ait vécue l'Amérique ». Avant que Fidel Castro ne prenne le pouvoir, la musique cubaine, et plus généralement latino-américaine, enthousiasmait les Nord-Américains. Cette musique, typique et sensuelle, a conservé tout son rythme entraînant et les décors sont absolument superbes, conformes aux vœux du réalisateur : « Je ne suis pas minimaliste. Je voulais un film riche, des images opulentes, qu'il s'agisse d'un abattoir regorgeant de viandes rouges ou d'un night-club enfumé où se pressent de splendides danseurs de mambo. »[réf. souhaitée]
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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