Pour Mathile Blottière (Télérama), le film de Sophie Letourneur « a la vacuité désarmante de certains films de vacances, sans le parfum nostalgique qui va avec ».
En revanche, Serge Kaganski (Les Inrocks, ) écrit notamment « on ne voit pas au nom de quoi Sophie Letourneur n’aurait pas autant le droit qu’Hong Sangsoo de travailler un matériau qu’elle connaît bien (elle-même et son environnement socio-professionnel) en y touillant documentaire et fiction, improvisation et canevas scénaristique, authenticité et artifice, humour et mélancolie », ajoutant que « sous ses airs potaches débraillés, ce film est une nouvelle variation sur la parole, motif récurrent de la cinéaste ».
Sandrine Marques (Le Monde, ) voit dans ce film « un divertissement roboratif au goût acidulé » et note la présence de « deux superbes comédiennes, Camille Genaud et Carole Le Page, dont le naturel et l'énergie galvanisent le trio régressif ».
Selon Bruno Icher (liberation.fr), « Les Coquillettes sont une gentille farce, pas aigre mais pas particulièrement corrosive non plus, sur les mœurs en vigueur dans les festivals de cinéma. La réalisatrice, dont le court métrage le Marin masqué était projeté à Locarno l’an dernier, en a profité pour fabriquer cette mini-satire un brin paresseuse avec la main-d’œuvre saisonnière locale, autrement dit les programmateurs, des critiques et des amis, pour meubler sa distribution ».