Amin, qui vit en France, revient au Maroc pour revoir son oncle mourant : l’homme qui l’a élevé depuis la mort de sa mère et auquel il n'a jamais pardonné sa violence et sa cruauté.
Amin se souvient de son enfance malheureuse et de la mort tragique de sa mère. Entre-temps, il va rencontrer Hourya, jeune fille gaie et pleine de vie. Une histoire d'amour commence.
Les Cœurs brûlés a été tourné dans la médina de Fès
Hicham Bahloul s'est fait couper deux fois la main, en reprenant la même séquence. Quatre points de sutures à l'annulaire et trois à l'index, « les accidents sont fréquents. Cela me fait plaisir puisqu'un tel accident montre que je pénètre comme il faut dans le rôle que j'interprète », dit Hicham Bahloul[1].
« Je l'ai tourné en cinq semaines avec très peu de moyens, dans les conditions d'un premier film », dit Ahmed El Maânouni[2].
Citations
« Les Cœurs brûlés est un film très personnel, puisqu'il est basé sur un récit autobiographique. Son écriture a été douloureuse, il m'a fallu beaucoup de courage pour me raconter à cœur nu. Le scénario est né lors d'une visite de la tombe de mon oncle. Ce besoin de questionnement sur les blessures de l'enfance constitue le thème principal de mon film », raconte Ahmed El Maânouni dans une interview au journal Le Matin[3].
Notes et références
↑Le Matin, « Les Cœurs brûlés » d'Ahmed El Maânouni : Hicham Bahloul s'est fait couper deux fois la main, 2008