Les Affamés (film, 2018)Les Affamés
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Les Affamés est une comédie française coécrite et réalisée par Léa Frédeval, sortie en . Il s’agit de son premier long métrage et de l’adaptation de son livre éponyme (2014). SynopsisÀ vingt-et-un ans, Zoé (Louane Emera) enchaîne les cours, les stages et les petits boulots mal payés. Alors qu’elle emménage dans une nouvelle colocation, elle prend conscience que les jeunes qui l’entourent vivent tous la même précarité. Déterminée à faire entendre leurs voix et à changer les choses, elle tente d’unir autour d’elle toute sa génération. Fiche technique
Distribution
ProductionAttribution des rôlesLa présence de Louane Emera dans Les Affamés s’est révélée le par la production des films du clan, sur Twitter[1]. Cette dernière est entourée de François Deblock, Kemar, Nina Mélo, Rabah Nait Oufella, Bruno Sanches, Souheila Yacoub, Pierre François Martin-Laval, Anne Depétrini, Agnès Hurstel, Léon Garel et Alex Vizorek[2]. TournageLéa Frédeval et l’équipe du tournage commencent leur prises de vues, le [2], à Paris durant neuf semaines, dont la fin s’annonce le [3] à Alfortville[4] en Val-de-Marne. AccueilSortieLes Affamés est sorti en France le . CritiqueLes critiques du film sont plutôt positives, pointant une « comédie générationnelle piquante » (Femme Actuelle), « sans pathos, mais plein de rage et d’humour » (La Croix), qui « dresse le portrait pêchu d'une génération solidaire, minée par la crise, mais bien décidée à ne pas se laisser faire » (Voici). Plusieurs critiques pointent cependant la performance pas toujours convaincante de Louane, qui « ne convainc pas » Le Journal du Dimanche, et « sonne souvent faux dans une distribution pour le reste juste » (La Croix)[5]. Box-officeDurant la première semaine dans les salles françaises, Les Affamés est vu par 76 000 spectateurs payant, soit la quatrième meilleure nouveauté du [6]. CommentairesLa réalité décrite dans le film, celle d'une jeunesse diplômée mais sous-embauchée, assujettie à une quantité d'injonctions et sans aucune liberté réelle, a été très commentée dans les médias, France Info voyant ce film comme un « porte-parole d’une génération galère »[7]. Des sociologues comme François Sarfati (maître de conférences au Conservatoire National des Arts et Métiers) ont souligné la pertinence de la mise en lumière des transformations du marché du travail dans ce film[8]. Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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