Le livre est divisé en 6 sections correspondant à 6 racines : terrienne, minoritaire, nord-américaine, catholique, latine et française. Chacune est détaillée en 6 cordes[1].
Les 36 cordes sensibles
A : Terrienne
1 : Le bon sens
2 : L'amour de la nature
3 : La simplicité
4 : La fidélité au patrimoine
5 : La finasserie
6 : L'habilité manuelle
B : Minoritaire
7 : Le complexe d'infériorité
8 : Le bas de laine
9 : L'envie
10 : L'étroitesse d'esprit
11 : Le matriarcat
12 : Le commérage
C : Nord-américaine
13 : La superconsommation
14 : La recherche du confort
15 : Le goût bizarre
16 : La solidarité continentale
17 : Le sens de la publicité
18 : Les "nationalismes"
D : Catholique
19 : L'antimercantilisme
20 : Le mysticisme
21 : L'esprit moutonnier
22 : Le fatalisme
23 : Le conservatisme
24 : La xénophobie
E : Latine
25 : La joie de vivre
26 : L'amour des enfants
27 : Le besoin de paraître
28 : Le talent artistique
29 : La sentimentalité
30 : L'instinctivité
F : Française
31 : Le chauvinisme
32 : Le cartésianisme
33 : L'individualisme
34 : La sensualité
35 : La vantardise
36 : Le manque de sens pratique
Réception et postérité
Destiné initialement aux publicitaires, cet ouvrage a reçu un écho important dans la population québécoise. Certaines hypothèses de Bouchard ont été critiquées et nuancées, mais l'ouvrage est encore étudié, malgré le fait qu'il fut écrit en 1978[2],[3].
Considérant l'évolution de la société québécoise, l'auteur propose en 2006 une édition revue et corrigée avec le titre : Les Nouvelles Cordes sensibles des Québécois[4]. En 2016, le sondeur Jean-Marc Léger et deux collaborateurs publient un ouvrage qui se veut en quelque sorte une mise à jour des 36 cordes sensibles : Le Code Québec.
Bibliographie
Jacques Bouchard, Les 36 cordes sensibles des Québécois, Éditions Héritage,