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Les Éditions syndicalistes est une maison d'édition française fondée en février 1964 sous l'impulsion de la revue La Révolution prolétarienne dont la direction est confiée à Raymond Guilloré[1]. Jouant un rôle dans la diffusion des idées syndicalistes et, plus particulièrement, syndicalistes-révolutionnaires en France, elle a contribué à l'édition d'ouvrages marquants de la pensée ouvrière. Après une première période d'activité de près de deux décennies, achevée en 1981, la maison d'édition a été relancée en 2015, avec une nouvelle orientation éditoriale[Pas dans la source][2].
Historique
Période 1964-1981
Fondée sous forme de coopérative ouvrière en février 1964 par la revue La Révolution prolétarienne avec le groupe L’Union des syndicalistes, la CILO (Commission internationale de liaison ouvrière) et la revue La Révolution prolétarienne, Les Éditions Syndicalistes voient le jour avec la volonté de relancer un mouvement syndicaliste révolutionnaire français doté de sa maison d’édition avec sa librairie (ouverte en 1964), sa revue périodique et son organisation militante dans un contexte de forte influence du syndicalisme. Au cours de cette période, les Éditions syndicalistes publient des œuvres marquantes de la pensée révolutionnaire et syndicaliste. Le premier livre qu’elle édita fut l’ouvrage de Nicolas FaucierLa Presse quotidienne. Ceux qui l’inspirent. Ceux qui la font[1]. Parmi les ouvrages notables, on peut citer Les trois phases de la révolution socialiste (1972) de Raymond Guilloré, qui illustre l'approche marxiste de la maison, ou encore Le véritable syndicalisme (1969), anonyme, qui défend une vision radicale du syndicalisme en opposition au réformisme. La ligne éditoriale est partagée entre la réédition de textes classiques du syndicalisme révolutionnaire et de témoignages ouvriers.
Fermeture en 1981
En 1981, la maison d'édition met fin à ses activités[3]. Cette fermeture est liée au grand âge de son responsable Raymond Guilloré qui n’a pas trouvé de relais et à l’échec de structurer le mouvement syndicaliste révolutionnaire autour du groupe et de sa revue. A cette période, Raymond Guilloré, qui avait dirigé la maison pendant près de vingt ans, se retire de la vie publique, le groupe L’union des syndicalistes a cessé d’exister et la revue traverse une crise.
Relance en 2015
En 2015, un groupe de syndicalistes de la CGT et de Sud-Solidaires décident de relancer les Éditions syndicalistes avec l'objectif de continuer à promouvoir la réflexion syndicaliste et ouvrière dans le contexte contemporain. La maison d'édition remise en vie sous forme d’association à but non lucratif reste fidèle au principe de se partager entre réflexion syndicaliste et témoignages ouvriers. Parmi les nouvelles initiatives, des ouvrages revisitant les grands textes du syndicalisme du XXe siècle, ainsi que des réflexions sur les luttes sociales actuelles, sont publiés. Plusieurs collections sont créées, une d’entre elles est consacrée à Sécurité sociale considérée[Par qui ?] comme objet de recherche et appelant à une réflexion militante
Publications notables de la première période
Les trois phases de la révolution socialiste, Raymond Guilloré, 1972.
Le véritable syndicalisme, anonyme, 1969.
La Dialectique scientifique, Les Éditions Syndicalistes, 1970.
Pour une lecture ouvrière de la littérature, Pierre Aubery, 1970.
La commune vivante : rêve d’un monde nouveau, A. Fimmen, 1974.
Les Ouvriers de Saint-Nazaire. Un siècle de luttes, de révolte, de dépendance, Nicolas Faucier, 1976.
Publications notables de la deuxième période
La défense de la Sécurité sociale - Rapport présenté par Henri Raynaud, secrétaire de la CGT au comité confédéral national les 14 et 15 janvier 1947, préface de Bernard Friot, 2016
La bataille du salaire féminin, Slava Liszek, 2019.
Régime général. Pour une Sécurité sociale de l’alimentation, Laura Petersell et Kévin Certenais, 2022.
↑ a et bJean Maitron, Rolf Dupuy et Guillaume Davranche, « FAUCIER Nicolas, Joseph [dit Saint-Just] », dans Dictionnaire des anarchistes, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
↑« A l’écoute de l’autogestion industrielle (Révolution africaine, Alger, 4 avril 1964 et La Révolution Prolétarienne, Paris, mai 1964) », dans Ci-gît le colonialisme, DE GRUYTER, , 356–364 p. (lire en ligne)
↑Jean Maitron et Claude Pennetier, « GUILLORÉ Raymond », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)