Lepture tacheté

Rutpela maculata

Rutpela maculata
Description de cette image, également commentée ci-après
Un ou une « lepture tacheté(e) » - mâle.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Coleoptera
Famille Cerambycidae
Sous-famille Lepturinae
Tribu Lepturini
Genre Rutpela

Espèce

Rutpela maculata
(Poda, 1761)
Description de l'image Strangalia maculata.jpg.

Le ou la lepture tacheté(e)[1],[2] (Rutpela maculata ou Leptura (Rutpela) maculata), aussi appelé strangalia tachetée, est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des cérambycidés (longicornes).

Description

La livrée jaune et noire sur les élytres est assez variable avec des individus plus ou moins marqués de noir. La base des articles de ses antennes annelées est marquée de jaune[3].

L'insecte ne doit pas être confondu avec Strangalia attenuata (Linnaeus, 1758), plus allongée et parfois plus marquée de noir[4].

Biologie

Les adultes sont diurnes et ont une vie brève (deux semaines à un mois) pendant laquelle ils se nourrissent de pollen et de nectar (d'ombellifères surtout) tout en pondant leurs œufs dans des souches ou du bois pourri (principalement de feuillus) qui servira de nourriture aux larves. Le cycle de cette espèce est de deux ans

Commun de mai à août sur diverses fleurs, de préférence blanches[5] (achillées, berces, etc.), principalement en lisières de forêts. Les larves se développent dans le bois des arbres feuillus et des conifères.

Vue sur son abdomen jaune et noir.

Notes et références

  1. ↑ lepture, nom masculin, dictionnaire Larousse, consulté le 21 janvier 2019.
  2. ↑ lepture, substantif féminin, TLFI, consulté le 21 janvier 2019.
  3. ↑ Michael Chinery, Insectes de France et d'Europe occidentale, Paris, Flammarion, , 320 p. (ISBN 978-2-08-128823-2), p. 279
  4. ↑ Sonia Dourlot, Petite collection d'insectes de nos régions, Larousse, (ISBN 978-2035838162), p. 218-219.
  5. ↑ La Hulotte no 84 Frissons d'ombelles, 1er semestre 2004, p. 11.

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