Ses œuvres complètes ont été publiées à Leyde (1660) sous le titre de Opera omnia.
On a appelé de son nom trou de Botal l'ouverture qui fait communiquer les deux oreillettes du cœur dans le fœtus, non qu'il l'ait découverte (car elle était connue de Galien), mais parce qu'il rappela l'attention sur ce point d'anatomie.
Œuvres
De curatione per sanguinis missionem liber ; de incidendae venæ, cutis scarificandæ et Hirudinum affigendarum modo, Lyon, 1577, 1580, in-8° ; Anvers, 1583, in-8° ; Lyon, 1655, in-8° ; on trouve dans cet ouvrage, et dans plusieurs autres, des preuves d'un fort bon esprit, et le germe de plusieurs des vérités que l'art a depuis consacrées.
De curandis Vulneribus sclopettorum, Lyon, 1560, in-8° ; Venise, 1566, 1597, in-8° ; Francfort, 1575, in-4° ; Anvers, 1583, in-4°, avec les ouvrages d'Alfonso Ferri et de Gian Francesco Rota, sur le même sujet, en allemand, Nuremberg, 1676, in-8°. Dans cet ouvrage Botal combat la fausse opinion que les plaies d'armes à feu sont vénéneuses ; il y blame l'usage des tentes et du tamponnement dans les pansements, etc.
Liber de luis venereæ curandæ Ratione, Paris, 1563, in-8°.
Commentarioli duo, alter de medici, alter de ægroti munere, Lyon, 1505, in-8°, avec les pièces suivantes : Admonitio fungi strangulatorii ; de catarrhis Commentarius ; de Lue venerea ; de Vulneribus sclopettorum.
Johannes Van Horne a réuni toutes les œuvres de Botallo, avec des notes, sous le titre d’Opera omnia medica et chirurgica, Leyde, 1660, in-8°.
Notes et références
↑Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p.340
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