Depuis plusieurs années, Henri Pourrat collecte contes et chansons dans le pays d'Ambert, parfois en compagnie du félibre ambertois Régis Michalias[1]. Pourrat n'est ni folkloriste ni ethnologue[2], aussi prend-il conseil auprès d'Arnold van Gennep, avec qui il entame une correspondance en 1912. Cependant la conception des deux hommes diffère radicalement : van Gennep est attaché à une stricte fidélité scientifique à la matière originale quand Pourrat prône une indispensable adaptation littéraire seule en mesure de rendre justice au naturel de l'oralité à l'écrit. Leur collaboration n'aboutit pas. Trente ans plus tard van Gennep publie cependant leur correspondance en préface de son Folklore de l'Auvergne et du Velay[3]. En attendant, Pourrat poursuit sa quête et son idée. De 1908 à 1956 il recueille tout ce que l'on veut bien lui conter dans un cercle autour d'Ambert[1] dont la circonférence est sa Ligne verte[4], la ligne de ses montagnes, distinctes du reste de l'Auvergne volcanique[5] : dans les jasseries de Pierre-sur-Haute jusqu'au col des Supeyres dans les Monts du Forez, dans les fermes autour des Bois noirs dans le Livradois, dans les maisons et les hameaux isolés ou dans les échoppes d'Ambert, où il se rend chaque après-midi[6], infatigable marcheur en guêtres et musette en bandoulière, à la rencontre des derniers détenteurs de ce précieux savoir populaire : les contes de fées, de sorcières, d'horreur, de brigands, facéties, hagiographies, miracles[7], qui émaillent déjà Gaspard des montagnes, « œuvre d'un conteur contrarié »[5]. Au total quatre-cents chansons et plusieurs centaines de contes en regard desquels Pourrat consigne méthodiquement le nom, l'âge, la profession du conteur, la date et le lieu de la collecte[8]. Il a ses réseaux de correspondants, des prêtres, des instituteurs, qui l'orientent dans toute la région, des traducteurs pour les textes en dialecte qu'il comprend mais qu'il ne parle pas[9]. Il n'enregistre pas et dans un premier temps ne prend pas de note pour ne pas gêner le travail de mémoire du conteur ou de la conteuse, pour ne pas rompre l'enchantement lorsque coulent enfin les mots[1],[10],[11].
Les notes de promenade
Ses « notes de promenade » ou « cahiers d'expressions » en revanche sont emplis des images, des couleurs, des saveurs de la nature, des visions fugitives dont il s'imprègne lors de ses promenades en quête de ses conteurs. Après une première audition, Pourrat demande au conteur de dire à nouveau son conte. Il note alors les repères nécessaires à la mémorisation mais aussi les formules incantatoires, énigmatiques. Semblable à un jardin sauvage, le texte foisonnant des « cahiers de promenade » est parfois illisible, composé de mots inachevés, d'abréviations, de parties en friche. Le graphisme est tremblé en l'absence de support stable. La forme du texte traduit les hésitations, les pauses, les rires et les chuchotements. La légende côtoie le conte, la formulette rencontre la chanson dans un désordre apparent mais surtout vivant. Pourtant, isolés de leur contexte, ces mots ne sont que des débris de sens qui, dans une lecture à haute voix, ne pourraient être ponctués que par des silences[1],[11].
Le travail d'écriture
Après une nuit de décantation, les notes sont reprises dans un travail d'écriture répondant à l'exigence d'une fidélité absolue à la matière populaire. Le récit oral ne relève pas des normes scolaires, pour entendre l'autre il est nécessaire de mettre entre parenthèses stéréotypes et préjugés. Le conte est ajusté de près à la réalité de la narration dans une trame continue conforme aux enseignements d'Arnold van Gennep : ne rien omettre et ne rien oblitérer des détails qui ont chacun leur importance ; ne rien ajouter car tout matériau étranger à la narration même risque de l'altérer. Le texte oral se nourrit également du décor dans lequel il a été énoncé. L'ancrage du conte dans son contexte est aussi restitué. Pour Henri Pourrat, le cosmos est le berceau de la parole qui met l'homme en relation avec les forces du monde. Stylistiquement, aucun genre n'est considéré comme mineur : chansons, contes, légendes, proverbes, devinettes participent également de la tradition orale. La tâche que s'assigne Pourrat est de rassembler les fragments de ce trésor disséminé[1]. C'est à cette fin qu'il s'affranchit de la version de ses conteurs pour composer sa propre variante qui est parfois la synthèse de plusieurs, comme c'est par exemple le cas pour Marie-Cendron (tome I no 8) récolté auprès de Marie Claustre en 1912, Antoine Rocher en 1936 et Alphonsine Dapzol en 1943[5],[11],[2].
Éditions
Les éditions originales
Les treize volumes originaux du Trésor des contes[12] sont édités par Gallimard sur papier Alfa ou, pour les vingt-cinq premiers exemplaires numérotés, sur chiffon Auvergne, dans la collection Blanche ; d'autres exemplaires sont reliés sous une couverture cartonnée en couleur réalisée sur une maquette de Paul Bonet[13],[14],[15]. Les trois derniers tomes sont publiés à titre posthume. Pourrat en a lui-même envoyé le manuscrit à l'éditeur peu avant sa mort[5].
Couverture du tome I dans la collection Blanche.
Couverture du tome I d'après la maquette de Paul Bonet.
À partir de 1977, le Trésor des contes est publié, sous la forme de sept volumes thématiques illustrés, dans la collection hors-série « Beaux Livres » des éditions Gallimard, sous la direction de Claire Pourrat, belle-fille de l'écrivain :
Le Bestiaire présente un index alphabétique général du millier de contes rassemblés dans cette édition.
En 2003, toujours sous la direction de Claire Pourrat, les éditions Gallimard publient à nouveau Les Amours, cette fois dans la collection de poche « Folio »[37].
L'ensemble des contes est à nouveau rassemblé en 2009 et publié par les éditions Omnibus en deux tomes de respectivement 1 313 et 1 583 pages, préfacés par Michel Zink avec une introduction de Bernadette Bricout, comprenant les livres I à VI de la première édition pour le premier et VII à XIII pour le second[38],[39].
La publication des sources
Lors de l'édition originale des treize tomes du Trésor des Contes, Henri Pourrat se refuse à livrer la matière brute, son travail de défrichage et ses sources, revendiquant d'être non un ethnologue mais un conteur populaire à part entière sans pour autant daigner répondre à ses détracteurs qui lui reprochent de faire œuvre de lettré et mettent en doute l'authenticité de sa collecte[40]. Son projet de conteur, il l'a exposé dans les essais qui ont accompagné la publication de Gaspard des montagnes : La Ligne verte[4], Toucher terre[41], La Porte du verger[42], Le Blé de Noël[43].
À la fin des années 1970, Bernadette Bricout, spécialiste de l'œuvre conté de Pourrat auquel elle a consacré sa thèse de doctorat en 1987[44], procède à l'étude des 9 000 feuillets manuscrits mis à sa disposition par les enfants de l'écrivain, Annette Lauras et Claude Pourrat, insérés dans 53 dossiers, constituant le fruit de 48 années de collecte jamais exploité avant son travail d'analyse. Elle recueille parallèlement auprès des conteurs de Pourrat survivants une trentaine de récits qui lui permettent de mesurer l'écart entre le récit oral enregistré au magnétophone et le texte transcrit par Pourrat[1]. Elle publie, en 1989, dans les Récits et contes du Livradois[45], le texte de ceux qu'elle considère être les prototypes des contes, dans leur version brute, telle que les a entendus et retranscrits Pourrat, avant son travail de réécriture pour le Trésor. Elle publie dans le même ouvrage l'index des 192 conteurs et chanteurs âgés de 9 à 88 ans qui ont livré ce trésor à Pourrat : 53 conteurs, 53 conteuses, 29 chanteurs et 57 chanteuses. La personnalité et la quantité ou la particularité de la production de certains d'entre eux s'avèrent plus remarquables[5] :
Marie Claustre, dentellière à Marsac ;
Jeanne Lebon, lavandière à Ambert ;
Nanette Chapat, dentellière au Montel ;
Mariette Desgeorges, bergère au Montel ;
Étienne Vialatte, cordonnier à Ambert ;
Jacques Pourreyron, tailleur et ménétrier à Saint-Martin-des Olmes ;
Alphonsine Dapzol, couturière à Champétières (consigne ses contes par écrit à la demande de Pourrat) ;
Marie Visseyrias, domestique à Champétières (livre les contes de Gaspard des Montagnes) ;
Louise Bouvard, maîtresse de domaine (née à Chenerailles comme Anne-Marie Grange la cousine de Gaspard).
Bernadette Bricout consacre en 1992 un second ouvrage au Trésor des contes d'Henri Pourrat, Le Savoir et la saveur[46], dans lequel elle mentionne l'importance des lieux de transmission traditionnels de la parole. Elle évoque ainsi les lieux ouverts de l'oralité féminine que sont le lavoir et la fontaine, le pas de la porte, la clôture du jardin, l'épicerie ou la sortie de l'église mais aussi les assemblées de dentelières, lieux clos plus propices à la transmission des contes. Le café et l'auberge mais surtout le foirail où sont chantées les complaintes, celles de Mandrin, de Guilleri, de Cartouche, chères à Pourrat, sont les lieux privilégiés de la parole masculine. La veillée qui rassemble hommes, femmes et enfants autour du foyer de la cheminée est bien sûr le lieu et le temps symboliques de la transmission et la forme choisie par Pourrat pour structurer son Gaspard des montagnes, composé de quatre livres comportant chacun sept veillées, le temps d'une lunaison. Pourrat a également adopté une autre forme de collecte qui est celle de l'enquête menée à la fin des années 1920 auprès des écoliers par l'intermédiaire de leurs instituteurs. Sur le sujet de l'histoire ou de la légende d'Auvergne entendue conter par une personne âgée, il récolte 177 textes. Le sujet des histoires de magie, de sorcellerie ou de guérison inexplicable lui offre une moisson de 198 copies mais aussi un sujet d'étude sur la censure exercée par l'institution scolaire sur la spontanéité des enfants[5].
Discographie
Peu de contes du Trésor ont fait l'objet d'un enregistrement discographique. C'est cependant le cas du Bateau qui allait tant sur terre que sur eau (tome II, no 23) enregistré en 1986 par Julos Beaucarne dans ses Contes comptines et balades (pour les petits et les grands) ; le texte du conte est imprimé sur un feuillet inséré à l'intérieur de la pochette[47].
Quelques contes
Dans une communication publiée par la Fédération des Arts et Traditions populaires du Centre et du Massif Central, Jean Banière, ami d'Henri Pourrat et président du conseil scientifique de la fédération « Berry-Auvergne », donne quelques brefs récits extraits de l'édition originale du Trésor des contes[48] :
La chèvre mal logée (tome IV, page 147). II y avait une fois une bonne femme qui, devenue veuve, se retira dans une petite maison. Elle s'y installa, s'y mit sur le pied qu'il fallait et, à la première foire qui se tint à la ville, alla acheter une chèvre. Son curé la rencontra le soir comme elle ramenait sa bête, la tirant par la corde. « Hé oui, M. le curé, une biquette pour me tenir une goutte de lait… Seulement, voilà ! Ma maison n'a pas trop d'aisances, vous savez bien… - Alors, Nanon ? - Alors, à la belle saison, j'attacherai ma biquette à un piquet dans le clos… - Et l'hiver, où la logerez vous ? - Eh bien ma foi, l'hiver, je la logerai dans ma chambre. - Mais Nanon, et l'odeur ? - Ha, l'odeur qu'est ce que vous voulez : faudra bien qu'elle s'y habitue la pauvre bête ! »
Les deux pauvres frères (tome VIII, page 249). II y avait une fois deux frères, le Jean, le Pierre, deux mendiants qui demeuraient là-haut, dans une cabane en ruines, sous le bois de Plantechoux. Le Jean traînait la jambe à ne quasi plus pouvoir marcher. Mais le Pierre, lui, était si court d'haleine qu'il ne marchait plus du tout. C'était le Jean qui allait « à la donne », après les enterrements des riches. Et tous les lundis que Dieu fait, il descendait au château de la Rainerie : le lundi c'était le jour des pauvres, la dame, ce jour-là, faisait de grosses aumônes. Au Jean, elle donnait quatre sous : une soune - un sou - pour lui, une autre soune pour le frère. Ce frère vint à mourir. Le lundi d'après, le Jean se présente au château, comme d'habitude. La dame ne lui donne qu'un double sou, sans plus. Il regarde ce sou au creux de sa paume, regarde la dame, relevant sur elle des yeux tout surpris tout fâchés. « Mais, lui dit-elle, votre frère est mort n'est-ce pas ? Je ne vais plus vous remettre ce que je vous remettais pour lui. » Il continuait de regarder de travers la dame, le gros sou, le gros sou et la dame. « Tout de même fit-il enfin, hochant la tête, il faudrait savoir qui doit hériter de mon frère : si c'est vous ou bien si c'est moi ! »
Le voyageur dégoûté (tome XI, page 225). II y avait une fois un cavalier, un grand homme sec, avec des moustaches, et des gants, et des bottes qui s'arrêta là-haut ente les deux montagnes, à l'auberge du col. Il entre et, d'un air d'importance, demande à manger un morceau. La femme de l'auberge était venue prendre ses ordres, en relevant pour plus d'honnêteté le coin de son tablier dans sa ceinture. Elle dit qu'elle peut servir du jambon. Il dit que le jambon sera trop dur. Du ris de veau ? Le ris de veau sera trop mou. « Monsieur, je vais vous donner une langue de mouton. - Je n'aime pas ce qui sort de la bouche. - Je vois, monsieur, je m'en vais vous servir un œuf. »
Le garde-fou (tome XI, page 277). II y avait une fois un monsieur le baron d'un faste quasi extravagant. Trente-six domaines, douze châteaux. Et il en acheta encore un, en pays assez sourcilleux. Des mois cependant passèrent sans qu'il vînt seulement en prendre possession. Puis un beau matin, il arrive, dans son carrosse, en son habit de cour doré sur toutes les coutures. Le fermier lui fait visiter le château, le parc plein d'accidents à la sauvage. Mais il y fallait passer un torrent de boulets et d'écumes, et pour le passer, rien qu'une planche. « Vous auriez pu, dit M. le baron, faire mettre un garde-fou ? - Ha, monsieur, dit le paysan on ne savait pas que vous viendriez. »
La lanterne (tome XIII, page 114). II y avait une fois un valet, dans une de ces grosses fermes du Cantal où les vaches vont par dizaines, il y avait une fois un valet qui était à peu près fiancé. Il allait voir sa belle à la veillée, et pour y aller il prenait lanterne. Donc, il usait de la chandelle. En une heure, il s'en use haut comme un gros sou sur sa tranche. Le fermier y trouvait à redire. « De mon temps, milladious ! nous n'avions pas besoin de lumière pour aller voir les filles. S'il n'y faisait pas clair, tant pis ! Nous trouvions le chemin quand même, le chemin et la fille au bout ! … Hein, valet ? Est-ce que, moi, je n'ai pas déniché la maitresse, et sans décrocher une lanterne ? – Oui, oui maître, dit le valet, mais justement vous l'avez décrochée sans lanterne, la maîtresse ; et maintenant ça se voit en plein jour. »
Notes et références
↑ abcde et fBernadette Bricout, « La collecte orale d'Henri Pourrat », dans Henri Pourrat et le Trésor des contes : actes du colloque, Clermont-Ferrand, 1, 2 et 3 juin 1987, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat » (no 6), , 324 p. (ISSN0751-266X, BNF35507110), p. 41-50lire en ligne sur Gallica
↑ a et bMichel Zink, « Henri Pourrat et la vérité des contes », dans Actes du cinquantenaire de la mort d'Henri Pourrat (vol 1) : Conférences prononcées à l'Université catholique de Lyon et à Paris au Collège de France, Clermont-Ferrand, Société des Amis d'Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat », , 180 p. (BNF45159005), p. 157-173lire en ligne sur Gallica
↑Bernadette Bricout, « Henri Pourrat et Arnold Van Gennep : histoire d'une querelle », dans Témoins et lecteur d'Henri Pourrat : actes de la journée universitaire Henri Pourrat, Maison des congrès de Clermont-Ferrand, 1er décembre 1979, Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat » (no 1), , 124 p. (ISSN0751-266X, BNF35507056), p. 83-93lire en ligne sur Gallica
↑ a et bLa Ligne verte, Gallimard, , 252 p. (BNF41675026)
↑ abcde et fJean-Claude Forêt, « La missanta e la genta, Henri Pourrat conteur entre deux langues », dans Claire Torreilles, Marie-Jeanne Verny (dir.), Contes e cants : les recueils de littérature orale en pays d'oc, XIXe et XXe siècles, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, (lire en ligne), p. 79-102
↑Il garde la chambre tous les matins depuis sa tuberculose.
↑S'il publie les contes qu'il adapte, il garde pour lui ces informations — récemment communiquées au Centre de recherche Henri Pourrat par les enfants de l'écrivain — ce qui conduit la critique de l'époque à douter de l'authenticité de sa collecte : Émile Henriot, « Le Trésor des contes », Le Monde, (lire en ligne).
↑Il se met cependant à l'apprentissage de l'occitan à la mort de Régis Michalias en 1915 : Forêt 2004, op. cit..
↑Bernadette Bricout, « De la source au trésor », dans Actes du cinquantenaire de la mort d'Henri Pourrat (vol 1) : Conférences prononcées à l'Université catholique de Lyon et à Paris au Collège de France, Clermont-Ferrand, Société des Amis d'Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat », , 180 p. (BNF45159005), p. 15-20lire en ligne sur Gallica
↑ ab et cBernadette Bricout, « Faire son miel », dans Actes du cinquantenaire de la mort d'Henri Pourrat (ibid.), p. 119-133lire en ligne sur Gallica
↑Pourrat, Henri (1887-1959). Le trésor des contes. Recueil de contes en treize volumes. 1948-1962 (BNF12149088)
↑Abbé à l'origine de bien des étonnements lorsque la conteuse découvre que « la béchanut » n'est pas l'étrange créature qu'elle imaginait : Dany Hadjhadj, « À la découverte d'un atelier d'écriture : le manuscrit du Trésor des contes », dans Henri Pourrat et le Trésor des contes : actes du colloque, Clermont-Ferrand, 1, 2 et 3 juin 1987, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat » (no 6), (ISSN0751-266X), p. 84-85lire en ligne sur Gallica
↑« On voudrait savoir s'il y a encore beaucoup de nourrices et de mères l'Oye dans les montagnes auvergnates » : Émile Henriot, « Le Trésor des contes », Le Monde, (lire en ligne)
↑Le Blé de Noël, Marseille, éditions du Sagittaire, , 304 p. (BNF32542995)
↑Bernadette Bricout, « Le peuple et la culture populaire dans le Trésor des contes d'Henri Pourrat », dans Centenaire de la naissance d'Henri Pourrat : 1887-1987, Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat » (no 7), , 196 p. (ISSN0751-266X, BNF35482020), p. 193-196lire en ligne sur Gallica
↑Henri Pourrat (recueil) et Bernadette Bricout (dir.), Contes et récits du Livradois, Paris, Maisonneuve et Larose, , 467 p. (ISBN2-7068-0960-4, BNF35028046)
Takeshi Matsumura, « Deux petites questions d’histoire littéraire : autour d’Henri Pourrat », Glaliceur, Groupe de recherche sur la langue et la littérature françaises du centre et d'ailleurs, (lire en ligne)
Jean-Michel Adam, « Le dialogue intertextuel du Trésor des Contes d'Henri Pourrat avec les Grimm et Perrault », Fééries, no 9, , p. 161-196 (lire en ligne)
Jean-Claude Forêt, « La missanta e la genta, Henri Pourrat conteur entre deux langues », dans Claire Torreilles, Marie-Jeanne Verny (dir.), Contes e cants : les recueils de littérature orale en pays d'oc, XIXe et XXe siècles, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, (lire en ligne), p. 79-102
Henri Pourrat et le Trésor des contes : actes du colloque, Clermont-Ferrand, 1, 2 et 3 juin 1987, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat » (no 6), , 324 p. (ISSN0751-266X, BNF35507110)lire en ligne sur Gallica
Henri Pourrat (recueil) et Bernadette Bricout (dir.), Contes et récits du Livradois, Paris, Maisonneuve et Larose, , 467 p. (ISBN2-7068-0960-4, BNF35028046)
Le monde à l'envers dans Le Trésor des contes d'Henri Pourrat : 1987, centenaire Henri Pourrat ; exposition, Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, 6 mai-13 juin 1987 ; Paris, Bibliothèque nationale, Département de l'Arsenal, 1er octobre-14 novembre 1987, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, coll. « Cahiers Henri Pourrat » (no 5), , 112 p. (ISSN0751-266X, BNF35507100)lire en ligne sur Gallica