Le Pain maudit (Maupassant)
Le Pain maudit est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1883. HistoriqueLe Pain maudit est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous pseudonyme Maufrigneuse, puis dans le recueil Les Sœurs Rondoli[1]. La nouvelle est dédiée à Henry Brainne, un ami de l’auteur et membre des canotiers de Chatou[2]. RésuméLe Père Taille est un veuf qui a trois filles. Anna, l’ainée, a quitté la maison au grand dam de son père pour être entretenue par M. Dubois, un juge plus vraiment jeune. Il a coupé les ponts avec sa fille, mais il est fier en son for intérieur de constater qu’elle vit dans l’aisance à défaut d’être une épouse légitime. Quand Rose, la cadette, est demandée en mariage par le fils d’un riche tonnelier, le père est content de cette union. Anna s’invite chez lui et propose de faire la noce chez elle à ses frais. Les deux familles acquiescent, heureuses de l’économie. Après la mairie et l’église, la noce se dirige vers la maison d’Anna. Tous sont impressionnés par la richesse du logis. On mange bien, mais on ne rigole pas. À la fin du repas, le marié pousse la chansonnette. Il va chanter « Le Pain maudit », une chanson qui met en valeur le travail et dénonce le vice. Le troisième couplet qui semble décrire la situation d’Anna jette un froid, heureusement le champagne arrive. Notes et références
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