Le Père (Florian Zeller)
Le Père est une pièce de théâtre de Florian Zeller. Elle souvent considérée, notamment par The Times, comme l'une "des plus grandes pièces du siècle"[1]. Elle a été créée en au théâtre Hébertot, avec Robert Hirsch et dans une mise en scène par Ladislas Chollat. Elle s'est jouée jusqu'en 2014 et a reçu plusieurs Molières, dont celui de la meilleure pièce en 2014. Elle est reprise en 2015 à la Comédie des Champs-Élysées. Elle a par la suite été jouée dans le monde entier et a reçu de nombreux prix. Elle est, selon The Guardian, « la pièce la plus acclamée de la décennie »[2] et, selon l’Evening Standard, l'une des « meilleures pièces du XXIe siècle »[3]. Elle fait partie d'une trilogie théâtrale, qui compte également La Mère et Le Fils. Une première adaptation au cinéma est écrite en 2015 par Philippe Le Guay et Jérôme Tonnerre pour le film Floride avec Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain. En 2019, Florian Zeller écrit sa propre adaptation en compagnie de Christopher Hampton et dirige personnellement le film en tant que réalisateur. Sous le titre The Father, sa première réalisation sera récompensée en 2021 par de très nombreux prix, dont deux Oscars, celui du meilleur acteur pour Anthony Hopkins et celui du meilleur scénario adapté pour le tandem Zeller-Hampton[4]. RésuméAndré, vieil homme autrefois triomphant, présente les premiers signes d'une dégénérescence mentale. Sa fille Anne, qui l'héberge dans son appartement où se déroule toute la pièce, ne cherche qu'à l'aider et à le protéger, mais l'avancée de sa maladie devient inexorable. À la fois colérique et désemparé, il perd peu à peu la raison et retombe en enfance sous son regard embué. Par des trouvailles scéniques surprenantes, la mise en scène embarque le spectateur dans les méandres d'un cerveau malade : les rôles des acteurs permutent et deviennent interchangeables, des changements de mobiliers s’opèrent d’une scène à l’autre, les dialogues évoquent un disque rayé... Le spectateur est véritablement dans la tête du père, d'où les quiproquos et le sentiment d'être sans cesse entre le vrai et le faux, le cauchemar et la réalité. Au fur et à mesure de la déliquescence du père, le décor s'agrandit et l'espace se vide, le laissant avec sa solitude, son propre néant et sa fin prochaine[5],[6]. Distribution initiale (2012)
Accueil critiqueLa pièce a été, selon Le Journal du dimanche « la grande réussite de la rentrée théâtrale[7] » en 2012, « Magistral » selon Le Point[8], « Inoubliable » selon La Croix[9], « Bouleversant » selon Le Nouvel Obs[10]. Selon France Inter, « Un trésor national vivant, voilà ce que vous devez aller voir toutes affaires cessantes, si vous passez par Paris, si vous aimez le théâtre, si vous aimez les émotions, si vous aimez les rires qui se dissolvent en larmes, si vous aimez les larmes qui se métamorphosent en rires, si de près ou de loin l'humanité vous concerne... »[11] Lors de sa création en Angleterre, la pièce a été élue "meilleure pièce de l'année" par The Guardian[12]. Selon The Times, elle est l'une des meilleures pièces de la décennie et, selon l'Evening Standard, l'une des « meilleures pièces du XXIe siècle »[13]. Adaptations au cinéma
Distinctions
Notes et références
|