D’après une légende locale, toute nouvelle mariée qui, à neuf heures précises, le soir de sa noce, n’a pas trempé son pied dans le lac, est, pendant les huit premiers jours de son mariage, en proie au « diable au corps ».
Le bourgmestre Œgidius, fabriquant d’automates, profite d’un voyage du jeune Frantz pour lui ravir la main de sa fiancée, la jolie Bertha, qu’il épouse le jour même. Mais il a compté sans le retour de Frantz, qui, en sa qualité d’apprenti horloger, s’entend à déranger toutes les pendules de Nuremberg. Bertha a manqué l’heure fatale : elle a le diable au corps ! C’est en vain qu’Œgidius la mettra sous clef : le diable l’enlève. Le diable n’est autre que Frantz, avec qui Bertha fuit jusqu’au moment où, grâce au divorce en vigueur à Nuremberg, les amoureux pourront convoler.
Numéros
Ouverture
Acte I
Introduction et chœur : "Quand un bourgmestre se marie"
Chœur des compagnons : "C’est fin les courses folles"
Couplets de Frantz : "Si vous voyez passer le soir"
Sortie : "Nous rapportons de la route"
Marche de l’épousaille : "Pour le festin qui s’apprête"
Légende : "Les filles de notre cité"
Sortie : "Pour le festin qui s’apprête"
Duo (Bertha, Frantz) "Bertha ! Ce qu’on m’a dit là-bas"
Couplets (Eric) : "Quoi ! Le jour où tu te maries"
Couplets (Eric) : "C’est un oubli des convenances"
Final
Acte II
Entracte
Introduction et ronde : "Ouvrons l’oreille, ouvrons les yeux"
Sortie des femmes
Couplets de Bertha : "Je sais fort bien que le Diable"
Duo (Dorothé et Griff) : "Vos arguments sont pleins d’adresse"
Chœur des commis : "Nous sommes les petits commis"
Couplets de Frantz : "Voyez vous c’t’éducation-là"
Sortie : "Nous sommes les petits commis"
Duo (Bertha et Frantz) : "Ah ! ne regrette pas ces mots"
Musique de scène : "Tintamarre de jouets"
Monceau d’ensemble : "C’est une poupée"
Ensemble : "Bonsoir, dormez bien"
Final : "Quel est ce bruit sauvage"
Acte III
Entracte
Le tambourineur : "C’est Josas le tambourineur"
Duo (Bertha et Frantz) : Sont-ils partis
Couplets (Frantz) O ma chérie aux lèvres rose
Musique de scène
Couplets (Œgidius) : "D’un horloger sans pudeur et sans foi"
Musique de scène
Couplets (Eric) : "Avec une femme ordinaire"
Couplets (Bertha) : "Je savais bien quelque chose"
Final : "Allons, parlez sans réticence"
Critiques
La critique de l’œuvre est très mauvaise. "Le livret est simple, un peu trop simple. La musique est plate, vraiment trop plate." Et l’interprétation est également jugée durement[1]. La pièce disparait de l'affiche en moins d'un mois.
Notes et références
↑ abc et dÉdouard Noël et Edmond Stoulling, Les annales du Théâtre et de la musique - 1884, Paris, G. Charpentier, éditeur, (lire en ligne), p. 264 et suivantes
↑Le Diable au corps Bertha, opéra comique en 3 actes, partition pour piano chant, arrangée par G. Genet, Paris, Aux cloches de Corneville, L. Bathot Editeur (lire en ligne)