Le Chevalier blanc (film)Le Chevalier blanc
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Le Chevalier blanc (Sigfrido) est un film d'aventures mythologiques italien réalisé par Giacomo Gentilomo et sorti en 1958. Le film est inspiré de l'opéra Siegfried de Richard Wagner et raconte l'histoire épique de Siegfried, le héros des Nibelungen qui entreprit divers exploits pour conquérir Kriemhild et fut tué par Hagen, jaloux de sa relation. SynopsisSiglinde (de), mourante, se rend chez le nain Mime, le suppliant d'élever son bébé, appelé Sigfried, et lui confiant l'épée Gram du père de Sigfried. Des années plus tard, Siegfried, devenu adulte, part à la recherche du trésor des Nibelungen (de), et tue un dragon grâce à son épée invincible. Baignant dans son sang, la quasi invulnérabilité qui en résulte fait de lui le combattant le plus courageux de son temps. Il découvre un anneau magique et obtient le filet d'Alberich, qui peut le rendre invisible. Il se rend ensuite à la cour de Gondicaire, roi des Burgondes, où il remporte le tournoi pour la main de la belle princesse Kriemhild, mais trouve un adversaire implacable en la personne de Hagen von Tronje, qu'il a battu en duel. Grâce à son filet d'invisibilité, Siegfried aide Gondicaire à soumettre la belle Brunehilde, reine d'Islande, et à en faire son épouse. Cependant, après avoir appris ses ruses, Brunehilde rejette Gondicaire et jure de se venger de Siegfried. Hagen, entre-temps du côté de Brunehilde, découvre le secret de Siegfried auprès de Kriemhild : il a un point vulnérable sur l'épaule. Il parvient à tuer Siegfried lors d'une partie de chasse, mais il périt également dans l'effondrement de la grotte, alors qu'il tentait de s'emparer du trésor. En apprenant son rôle involontaire dans la mort de Siegfried, Brunehilde se suicide. Fiche technique
Distribution
Accueil critique
Selon Segnalazioni Cinematografiche, « Le film est sobre et ne correspond pas à la majesté de la tragédie de Wagner. Les couleurs semblent huileuses »[4],[5]. Selon le Lexikon des internationalen Films, le récit libre, qui tient surtout à des effets visuels colorés et banals[6], oscille constamment entre réalisme et légendaire dans sa conception et s'oriente musicalement vers Wagner. Dans l'ouvrage Lexikon des Fantasy-Films, Ronald M. Hahn, Volker Jansen et Norbert Stresau estiment que le personnage de Hagen est fortement modifiée dans ce film. Ici, il serait un méchant ordinaire, dévoré de jalousie, qui n'aurait d'autre idée que de s'approprier le trésor des Nibelungen[7]. Références
Liens externes
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