Le Bonheur de Pierre

Le Bonheur de Pierre

Titre original Le bonheur de Pierre[1]
Réalisation Robert Ménard
Scénario Guy Bonnier
Acteurs principaux
Sociétés de production iStudio Cinéma Télévision
Pays de production Drapeau du Canada Canada
Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 106 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Bonheur de Pierre est un film franco-québécois réalisé par Robert Ménard sorti en 2009.

Synopsis

Pierre Martin (Pierre Richard), physicien quantique, reçoit un coup de fil du notaire Pebray l’informant que sa fille et lui sont les derniers survivants de la famille Martin. La tante Jeanne, qu’ils n’ont pas vue depuis cinquante-six ans, est décédée au Canada. Elle leur cède tous ses biens, dont une auberge à Sainte-Simone-du-Nord, petit village situé aux confins de la forêt boréale, dans la région du Saguenay.

Pierre voit dans cet événement l’appel du destin. À soixante-cinq ans, veuf depuis dix ans, il a envie de renaître, de vivre l’aventure, de partir pour le Canada. Mais, il a surtout envie de transmettre ses valeurs sur le bonheur à sa fille Catherine (Sylvie Testud), ambitieuse journaliste de mode à Madame Figaro et parisienne jusqu’au bout des ongles.

La vie, grande servante du destin, fera en sorte que tout ce qui doit arriver, arrive. Pierre et Catherine partiront bien pour le Canada. À peine débarqué, Pierre le physicien quantique, l’éternel optimiste au bonheur permanent, l’homme téflon sur lequel le malheur ne colle jamais, va apprendre que le rêve n'est pas la réalité et que les métamorphoses ne se font pas sans heurts.

Sa vision idyllique de la vie dans ce si mignon petit village va rapidement se muer en cauchemar. Le maire (Rémy Girard) a enduré Jeanne la Française pendant plus de cinquante ans, il est donc hors de question pour lui d'endurer une seconde génération de Français.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Le film a été tourné dans le village de Sainte-Rose-du-Nord, entre Saguenay et Tadoussac, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean (Québec). Sa sortie en France a été accompagnée d'une promotion originale : des étudiants ont été sollicités dans le cadre d'un « challenge-action » pour promouvoir le film sur la région Rhône-Alpes.

En France, le film a été présenté en avant-première nationale à Saint-Étienne le [2].

Réception

Tant au Québec qu'en France, la sortie du film a été accompagnée de critiques plutôt négatives, notamment en ce qui a trait à la naïveté du scénario et à son utilisation abusive de clichés et stéréotypes[3],[4].

Néanmoins, le film semble avoir été plus apprécié à l'étranger. Le film a d'ailleurs reçu quatre prix aux États-Unis : meilleur film étranger au New York Independant Film Festival,  ; découverte internationale au Rhode Island Film Festival, aout 2010 ; prix excellence au US International Video and Film Festival en Californie,  ; Aloha Accolade Award for excellence au Honolulu International Film Festival. Le film a aussi été sélectionné dans une dizaine d'autres festivals dont le Shanghai Film Festival, le Festival du film francophone d'Angoulême, le Festival du film de Monte-Carlo et le Festival du film de Sao Paolo[5].

Notes et références

  1. Au Québec, les titres d'œuvres ne prennent pas de majuscules à l'exception du premier mot et des noms propres.
  2. André Gavidia, « Un vrai moment de bonheur », sur leprogres.fr, (consulté le )
  3. Critique LeMonde.fr
  4. Critique Canoë
  5. Commentaires à New York

Liens externes