Originaire de l'Ariège, elle joue au rugby à XIII depuis l'âge de douze ans[2].
Elle est également internationale depuis l'âge de dix sept ans, avec une première sélection contre l'Angleterre[2]. Et récompensée en tant que meilleure joueuse du match.
Elle est la première française à tenter sa chance dans le championnat de rugby à XIII australien : elle rejoint ainsi en 2019 l'équipe des Easts Tigers dans le Queensland. Signant son premier contrat, et le tout premier contrat du rugby à XIII féminin français à tout juste 19 ans. Elle remporte son premier match avec son équipe et marque un essai[3].
Au mois d', elle rencontre sa compatriote Cristina Song-Puche pour la première confrontation de l'histoire du rugby à XIII entre deux joueuses françaises dans le championnat australien[4].
Lauréane Biville est étudiante en STAPS à Toulouse et commence le rugby en 2012[5]. Elle suit le cursus du pôle espoir de Carcassonne pendant 3 ans et obtient sa première sélection en équipe de France.
Fin , elle officialise son départ pour l'Australie, et plus précisément pour le Women's National Rugby League, championnat féminin de rugby à XIII australien[6].
En 2019, on la considère comme une véritable « révélation » aux antipodes depuis son arrivée au club de Brisbane, celui des East Tigers[7]. Et cela malgré une blessure aux ligaments de la cheville[7].
En 2021, elle espère mettre son expérience au profit de l'équipe de France qui dispute la Coupe du monde la même année[8]. Elle est d'ailleurs convoquée en stage de préparation[9].
Palmarès
Collectif :championne de France division nationale avec l'ASC XIII, championne de France élite 1 avec Toulouse Ovalie.
Individuel :
Détails
En sélection
Sélections Midi Pyrénées mixte Benjamins
Sélections de l'Aude mixte minimes
Sélection équipe de France 2016-2019
Selections Gold Coast Titans 2019
Sélection pour le South East Queensland (sélection du sud-est du Queensland)[7].
↑ ab et c« «Loulette» en équipe de France », sur la Dépêche du Midi, quotidien, (consulté le ) : « Au poste de pilier à ses débuts, «Loulette» s'est affinée à progresser en vitesse et se retrouve au centre ou sur les ailes maintenant, ce qui lui a valu d'ailleurs d'être la meilleure marqueuse de la dernière saison. »
↑« Lauréane Biville : « Qui ne rêverait pas de jouer en WNRL ? » », sur treizemondial.fr, (consulté le ) : « Après l’officialisation de son départ en Australie dans le club des Easts Tigers, nous avons rencontré Lauréane Biville pour qu’elle nous parle de son choix. »
↑ ab et c(en) Mike Simpson, « Women's World », Rugby League World, no 459, , p. 77 (ISSN1466-0105)