LangeoogLangeoog
Langeoog est une île allemande d'environ 20 km2 et 1 991 habitants au . C'est la cinquième des Îles de la Frise-Orientale (d'ouest en est), située entre Baltrum et Spiekeroog. En tant que commune, elle appartient à l'arrondissement de Wittmund du Land de Basse-Saxe. Langegoog est une des îles frisonnes les plus stables, et a peu dérivé au fil des siècles ; sa partie orientale a même gagné de la surface[1]. Sa face nord n'est pas protégée face au large, et le sable est régulièrement balayé par le vent[1]. En 2013, la plage fut surélevée de deux mètres sur deux kilomètres, à l'aide d'une canalisation qui transporta 500 000 m3 de sable[1]. Il a également été tenté d'implanter des dunes à l'est de l'île, mais l'herbe n'a pas le temps de pousser avant que le sable ne disparaisse[1]. L'île est bordée de dunes et d'une plage longue de 14 km, très fréquentée en été[1]. Elle est intégrée au sein d'un parc national, et des visites guidées sont organisées pour découvrir les dunes[1]. L'île est protégée des inondations par deux digues, l'une au sud et l'autre à l'est du village[1]. Il s'agit de la seule des îles frisonnes à ne pas dépendre des marées pour rejoindre le continent. Ainsi, il y a jusqu'à huit aller-retours[De quoi ?] en été[1]. Une statue grandeur nature en l'honneur de Lale Andersen – qui vécut quelques années sur l'île et y fut inhumée – est érigée dans la rue commerçante[1]. Les nazis ont agrandi Langeoog en tant que base aérienne à partir de 1940. Le 22 août 1940, 250 prisonniers de guerre français sont transférés sur l'île pour y effectuer des travaux forcés. À partir de 1941, 113 prisonniers de guerre soviétiques furent également amenés sur l’île. Ils sont morts à cause de traitements inhumains. Un mémorial au cimetière des dunes de Langeoog commémore aujourd'hui leur sort. Il y avait aussi des camps d'été pour les Jeunesses hitlériennes sur l'île dès les années 1930[2],[3]. Au moment même où les nazis organisaient leurs camps de jeunesse HJ à Langeoog, la famille juive expulsée de Heer y vivait ainsi qu'un groupe d'enfants juifs de Halberstadt qui étaient cachés et secrètement soignés par les courageuses sœurs de Haus Bethanien[4]. Références
Liens externes
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