Langelot et les Saboteurs
Langelot et les Saboteurs est le quatrième roman de la série Langelot, écrite par le Lieutenant X (Vladimir Volkoff). Ce roman a été publié pour la première fois en 1966, aux éditions Hachette, dans la collection Bibliothèque verte, sous le no 301. Personnages
RésuméMise en place de l'intrigueUne série de petites destructions contre des monuments anglais, commencée environ un an auparavant, met en alerte les autorités britanniques : en effet ces attentats mineurs, qui avaient commencé comme de simples farces, prennent un tour plus inquiétant au fur et à mesure que leur ampleur augmente. Les premiers attentats étaient la destruction du nez d'une statue de Lord Nelson dans un jardin public, un pétard sous un fauteuil où se serait assise la reine Élisabeth Ire, le « découronnement » de la plus haute montagne du pays, le mont Snowdon, réduisant sa hauteur de 72 centimètres, l'explosion du lit de William Shakespeare à Stratford-upon-Avon. Les Anglais ayant surpris une conversation en français relative à ces attaques, ont jugé utile de s'associer aux services français pour stopper l'éventuel complot - et pour éviter le cas échéant un incident diplomatique. Les premiers suspects seraient les clients français de la W.T.A. (Welcome To All), une agence britannique de tourisme spécialisée dans les visites de Londres et de ses environs : en effet chaque attentat a eu lieu après le passage des groupes de français. Langelot est donc délégué auprès du colonel Hugh (alias « Mister Smith »), l'un des chefs des services secrets britanniques. Sa mission : enquêter (en toute indépendance) sur ces attentats. Selon le colonel Hugh, Langelot (alias « son neveu Alfred ») pourrait se faire passer pour l'un de ces touristes, afin d'en savoir plus, et s'infiltrer dans la W.T.A. L'entretien entre Langelot et le colonel tourne court ; le colonel, déjà poussé à bout après seulement cinq minutes de conversation avec Langelot, prétend conserver le légendaire sang-froid britannique : « Ne croyez pas que votre attitude de persiflage systématique m'ait échappé. Ne croyez pas non plus qu'elle soit de nature à me froisser. Il serait temps que vous sachiez qu'un officier de renseignement anglais est, de métier comme de vocation, absolument in-frois-sable. » Le lendemain, Langelot se présente chez W.T.A., où il rencontre une hôtesse, Clarisse. Celle-ci fait remarquer à sa collègue : « Il est français, c'est clair. » - Langelot : « C'est un vice rédhibitoire ? » - réponse de Clarisse : « Tout le monde ne peut pas avoir la chance de naître britannique. » Rappel à l'ordre de sa collègue : « On n'a pas le droit de dire aux touristes ce qu'on pense d'eux. C'est spécifié dans le contrat. » Enquête de Langelot et de ClarisseLangelot suit donc le programme touristique prévu par l’agence W.T.A., et joue au touriste stupide, au grand dam de Clarisse. Langelot découvre que Clarisse est un agent des services secrets britanniques, envoyée par le colonel Hugh au sein même de la W.T.A. pour enquêter. Les deux jeunes gens décident de s'entraider. Une organisation française paie des séjours culturels à Londres à de jeunes désargentés, en leur demandant de se faire enfermer dans des sites touristiques. L'enquête conduit les deux jeunes gens vers M. Watson, chargé par le cabinet Spencer & Spencer & Spencer d'assurer l'agence WTA, ainsi que vers les membres du club privé Panathénéum. Résolution de l'énigme des attentatsAprès sa visite au club privé Panathénéum, Langelot déjoue l'explosion du dôme de la cathédrale Saint-Paul. Blessé, il est fait prisonnier avec Clarisse, par un trio de voyous. Les attentats n'avaient donc rien de politique. Ils étaient organisés par des voyous, sous les identités de Mr. Watson, de Mr. Bulliot et de Sir Thorwax-Llewellyn, qui pariaient avec les riches membres du club privé Panathénéum que tel ou tel acte malveillant surviendrait, ou pas. Les lycéens comme Baby-Chou avaient pour rôle, très involontairement, d'aiguiller les enquêtes vers une voie sans issue. Les malfaiteurs comptaient sur la soif de pari des Britanniques pour réunir des fonds, en vue de financer des ventes d'armes au Moyen-Orient. Les différentes éditions
Autour du roman
Notes et référencesLiens externes
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