Lampe à vapeur de mercureUne lampe à vapeur de mercure est une lampe à décharge qui utilise un arc électrique à travers du mercure vaporisé pour produire de la lumière[1]. Principe et origineSi l'on fait traverser les vapeurs de certains corps par un courant électrique ces vapeurs deviennent lumineuses[2]. Charles Wheatstone a observé le spectre d'une décharge électrique dans de la vapeur de mercure en 1835 et a noté les raies ultraviolettes dans ce spectre. En 1860, John Thomas Way a utilisé des lampes à arc fonctionnant dans un mélange d'air et de vapeur de mercure à la pression atmosphérique pour l'éclairage[3]. Le physicien allemand Leo Arons (1860-1919) a étudié les décharges de mercure en 1892 et a développé une lampe basée sur un arc de mercure[4]. En , Herbert John Dowsing et H. S. Keating, d'Angleterre, ont breveté une lampe à vapeur de mercure, considérée par certains comme la première véritable lampe à vapeur de mercure[5]. La première lampe à vapeur de mercure à connaître un grand succès a été inventée en 1901 par l'ingénieur américain Peter Cooper Hewitt[6]. Les premières lampes qu'il a réalisé sont formées de tube de verre de 125 cm de longueur, et de 2,5 cm de diamètre[2]. L'électrode négative se trouve à l'extrémité du tube qui se termine en ampoule ; cette ampoule s'appelle encore chambre de condensation[2]. À l'autre extrémité le tube se termine par un léger renflement qui contient l'électrode positive[2]. Dans la partie extrême de la chambre de condensation se trouve une petite capsule dans laquelle est scellé un fil de platine amenant le courant au mercure ; sur cette capsule est fixée une sorte de douille reliée au fil de platine et qui sert à établir les connexions extérieures[2]. Notes et références
Bibliographie
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