Lamberto LeoniLamberto Leoni
Lamberto Leoni en 1974
Lamberto Leoni, né le à Argenta dans la province de Ferrare (Émilie-Romagne), est un ancien pilote automobile et directeur d'écurie automobile. Il a notamment pris part à 5 Grands Prix de Formule 1 entre 1977 et 1978 au sein des écuries Surtees et Ensign. Il a fondé l'écurie de course automobile First Racing engagée en Formule 3000 de 1985 à 1991 et est à l'origine de la création de l'écurie de Formule 1 Life Racing Engines, engagée en championnat du monde en 1990. Biographie sportiveLes débutsLeoni est un ancien champion de Formule Italienne et un honnête pilote de Formule 3 en championnat d'Italie[1]. En 1977, il accède à la Formule 2 et, au volant d'une Ferrari-Chevron, il remporte le Grand Prix de l’Adriatique. Cette même année, Leoni débute en Formule 1 au volant d'une Surtees à l'occasion du Grand Prix d’Italie[2]. En 1978, il prend part à quatre épreuves de championnat du monde chez Ensign[3]. Son bilan dans la catégorie-reine reste modeste avec une seule qualification, en Argentine[4], ce qui le conduit à s'engager dans des catégories inférieures, en Formule 2 puis en Formule 3000. Reconversion en F3000En 1985, année de création du championnat international de Formule 3000, lamberto Leoni, qui pilote pour les écuries PMC Motorsport (avec une Williams-Cosworth) puis Corbari Italia (sur une March-Cosworth) se classe 11e avec 8 points. L'année suivante, il fonde sa propre écurie, First Racing, et, en 1987, il se classe 9e au volant d'une March-Cosworth puis d'une March-Judd à égalité de points (12) avec son coéquipier Gabriele Tarquini (sur March-Cosworth) qui le précède au championnat. En 1988, Leoni raccroche les gants mais son pilote Pierluigi Martini inscrit 23 points et se classe 4e du championnat international. Tentative avortée de participation au championnat du monde de Formule 1Fort de ses bons résultats en F3000, Leoni ambitionne de s'engager en championnat du monde de Formule 1 en 1989. Il demande à l'ingénieur argentin Richard Divila, un ancien de chez Fittipaldi Automotive de lui dessiner une monoplace destinée à être motorisée par un bloc V8 Judd. Son ancien pilote Gabrielle Tarquini est contacté pour piloter la future First L189. Lorsque Pirelli puis Goodyear refusent tour à tour de lui fournir des pneumatiques pour disputer la saison, Leoni jette l'éponge et retourne en F3000. Le châssis de la monoplace sera néanmoins revendu à Ernesto Vita, qui l'engagera en Formule 1 en 1990 sous le nom Life Racing Engines. Retour en F3000En 1989, Leoni engage Marco Apicella et Fabrizio Giovanardi qui disposent chacun d'un châssis différent. Apicella, sur une Reynard-Judd se classe 4e du championnat avec 23 points tandis que Giovanardi, sur une March-Judd termine 10e avec 9 points, et une victoire sur le circuit de Vallelunga. En 1990, les monoplaces First sont des Reynard-Mugen confiées aux mêmes pilotes qui se classent 5e et 10e. En 1991, Leoni change tout et Éric Hélary, au volant d'une Reynard-Cosworth ne peut faire mieux que 9e avec 9 points. À la fin de la saison, l'écurie est dissoute et Leoni se retire du monde de la compétition automobile. Résultats en championnat du monde de Formule 1
Notes et références
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