Sa famille quitte la Caroline du Nord en 1949 et s'installe à Chicago, où il se mêle à la scène blues locale[1]. Il côtoie entre autres Sunnyland Slim et Muddy Waters. Durant les années 1950 Lacy Gibson se produit dans les clubs de la ville, il y joue également du jazz et développe un style éclectique[2],[3].
Durant les années 1970, Gibson fait partie du groupe de Son Seals et l'accompagne en tournée aux États-Unis et en Europe. On peut entendre le guitariste sur l'album Live and Burning de Seals, sorti chez Alligator Records en 1978. Quatre titres de Lacy Gibson figurent sur le troisième volume de la compilationLiving Chicago Blues, éditée par Alligator en 1980[3],[4].
Le second album de Lacy Gibson, intitulé Switchy Titchy et produit par Dick Shurman, est édité en 1982 par le label hollandais Black Magic. L'album Crying for My Baby rassemble des enregistrements produits par Ralph Bass, datant de 1977 et restés inédits. Le disque sort chez Delmark en 1996[2],[3].
↑(en) Gérard Herzhaft, Paul Harris, Jerry Haussler et Anton J. Mikofsky, Encyclopedia of the Blues, University of Arkansas Press, , 2e éd., 300 p. (ISBN978-1-55728-452-5, lire en ligne), p. 75