Dario Gherardi, directeur d'une maison d'édition, se rend à Paris pour affaires et fait la connaissance d'une canadienne, Marie D’Aubray. Il tombe amoureux d'elle et l'épouse. De retour chez lui, il feuillette un livre de criminologie de Guido Santacroce édité par sa maison, et y trouve l'image d'une femme du XIXe siècle, du même nom que son épouse, guillotinée pour empoisonnement en 1861. La ressemblance avec son épouse le trouble, et de retour dans sa maison de campagne, il lui demande s'il pourrait y avoir un lien de famille, ce qu'elle nie fermement. Précisément, les voisins, les Desgrez (le même nom de famille que ceux qui avaient arrêté la femme du XIXe siècle), viennent demander à Carlo de servir de témoin pour une autopsie. Marie annonce alors qu'il n'y aura rien dans le cercueil. Quand Carlo revient chez lui, il ne retrouve pas son épouse[1].
Le choix du noir et blanc, à une époque où la télévision en couleur était majoritaire, semble provenir non pas seulement de choix économique, mais d'un style des mises en scènes des classiques de films gothiques et parapsychologiques (Il segno del comando(it), ESP(it), Malombra(it), Ritratto di donna velata(it)).