La boulangère a des écus (opéra bouffe)La Boulangère a des écus
Personnages
La boulangère a des écus est un opéra bouffe en trois actes de Jacques Offenbach, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le aux théâtre des Variétés[1]. Une seconde version en trois actes et quatre tableaux a été représentée le , toujours aux Variétés. GenèseLe titre s'inspire d'une chanson du poète et chansonnier Pierre Gallet, adaptée au théâtre sous forme de comédie-vaudeville par Théaulon, Gabriel et Desnoyer en 1838 aux Variétés, puis de drame par Jules de Prémaray, musique d'Hippolyte Gondois, en 1855 à la Porte-Saint-Martin. RésuméLa scène se passe à Paris en 1718, sous la régence de Philippe d'Orléans. Acte I Lieu : une place de Paris. Sur cette place, le cabaret de Toinon Une bande de voleurs s'introduit sur la place afin d'y réaliser quelques bon coups, Après avoir détroussé un riche financier, ils tentent en vain d'en faire de même avec les pages du régent : ceux-ci, sortant de chez la Cydalise, n'ont en effet plus un sou. Arrive alors Bernadille, le fiancé de Toinon, poursuivi par la police pour avoir participé à une tentative d'enlèvement du régent (la conspiration de Cellamare). Alors qu'il cherche refuge chez son amie, celle-ci hésite d'abord à lui ouvrir sa porte, car, sans nouvelle de lui depuis huit jours, elle pense qu'il l'a trompée. Après qu'il s'est justifié, Toinon accepte de le cacher. Mais la police arrive et le commissaire commence à interroger Toinon. Celle-ci s'évanouit aussitôt, ce qui met la puce à l'oreille du commissaire. À ce moment arrive Margot, une riche boulangère qui est la meilleure amie de Toinon. Ayant fait fortune grâce au système de Law (l'inventeur du billet de banque), elle ne se déplace qu'en chaise à porteurs, précédée de deux laquais et d'un garde suisse (Criquebert). Toinon supplie son amie de tirer Bernadille des griffes de la police. Margot accepte et remplace Bernadille par Criquebert, qui est arrêté. Acte II Lieu : la boulangerie de Margot Bernadille est caché dans la boulangerie, déguisé en mitron. Margot, dont il est devenu l'amant, lui apprend que tous les conspirateurs ont été arrêtés ou exilés, et lui reproche ses imprudences (il se montre à l'extérieur alors qu'il peut être reconnu). Arrivent alors les deux inspecteurs de police Flammèche et Délicat, déguisés en livreurs de farine (auparavant ils livraient du charbon, mais c'était trop salissant). Puis le commissaire, qui reproche à Margot sa supercherie et ordonne que la boulangerie soit fouillée. Afin de démasquer le coupable, il demande à Criquebert de désigner Bernadille. Mais Criquebert, pour ne pas froisser Margot dont il est secrètement amoureux, ne reconnaît personne, au grand dam du commissaire. Arrive Toinon, accompagnée de ses grisettes. Elle est furieuse contre Margot, qui lui a ravi son amant. Les grisettes demandent à Bernadille de choisir entre ses deux maîtresses. Celui-ci, après quelques hésitations, choisit Toinon. Pour se venger de l'affront, Margot livre Bernadille au commissaire. Elle en éprouve aussitôt des remords, mais il est trop tard, et Bernadille est emmené par les policiers. Acte III Lieu : le poste des soldats du guet Un mercier vient se plaindre du trouble causé par une bande de jeunes gens. Le commissaire envoie quelques-uns de ses hommes pour les arrêter. Malheureusement, ces jeunes sont les pages du régent, qu'il doit relâcher aussitôt. Bernadille, amené par Flammèche et Délicat, est enfermé dans un cachot dont il cherche par tous les moyens à s'évader. Arrive Toinon, qui souhaite voir le commissaire, mais celui-ci est sorti pour aller voir le lieutenant de police. Les pages lui proposent d'aller demander la grâce de Bernadille auprès du régent. Toinon hésite, connaissant le caractère plutôt libertin du régent, mais elle finit par céder et part avec les pages. Pendant ce temps, Bernadille tente à nouveau de s'évader par la cheminée, mais, poursuivi par les policiers, il entre dans une cheminée qui est...celle du poste de guet ! Sur ces entrefaites, arrive Margot qui sert à boire aux policiers, puis leur propose de les acheter afin de faire sortir Bernadille (qui est reparti dans la cheminée pour tenter une nouvelle évasion). Le commissaire revient et veut refaire enfermer Bernadille. Mais ses deux inspecteurs, soudoyés par Margot, le neutralisent et l'enferment dans le cachot. Toinon revient également avec la grâce signée par le régent. Tout est donc bien qui finit bien. Toinon épousera Bernadille, Margot épousera Criquebert, et l'honneur du commissaire est sauf. Distribution originale
Numéros musicaux (version de 1875)
Acte I
Acte II
Acte III
Numéros musicaux (version de 1876 - rôle de Margot modifié pour Théresa)
Acte I
Acte II
Acte III
Premier tableau
Deuxième tableau
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Notes et références
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