La Critique de l'École des femmesLa Critique de l'École des femmes
La Critique de l'École des femmes est une comédie en un acte et en prose de Molière, lancée au théâtre du Palais-Royal le vendredi . RésuméDeux femmes, Uranie (en référence à la muse de l'astronomie) et Élise, reçoivent des connaissances, et tous discutent de la pièce L'École des femmes qu'ils viennent de voir. Chacun possède un avis tranché : les uns ont aimé, les autres non. Dans le camp des « contre », il y a le pédant Lysidas, auteur jaloux du succès de la pièce, le Marquis, personnage sot et prétentieux et Climène, qui affiche une pudeur et une dévotion aisément froissées. Dans le camp des « pour », on trouve Dorante, ami de Molière, homme posé et tranquille, Uranie, la maîtresse de maison, et Élise, femme d'esprit, qui feint de soutenir le parti adverse, soulignant par son approbation indéfectible la faiblesse ou l'ineptie des arguments de ceux-ci. Chacun reste sur ses positions, et l'annonce du souper servi sert de dénouement. Ils s'y rendent tous avec plaisir, chacun étant persuadé d'avoir emporté la discussion et de s'y être montré à son avantage. Quelques répliques célèbres
Distribution
QuerelleCette pièce déchaîna la contre-attaque de ceux qu'elle visait ou qui se croyaient visés. Parmi ces derniers, le duc de La Feuillade se crut ridiculisé par le personnage du petit Marquis qui répétait : « Tarte à la crème ! ». Il se vengea ignominieusement : comme Molière, qu'il avait abordé avec une feinte amabilité, s'inclinait poliment, le duc lui saisit la tête et la frotta contre les boutons tranchants de son habit en s'écriant : « Tarte à la crème, Molière, tarte à la crème ! », lui mettant le visage en sang. Le roi exprima son indignation mais ne châtia pas le duc, et l'affaire n'alla pas plus loin[1]. Voir aussiNotes et références
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