La Colpa, il Pentimento, la Grazia (« la faute, la repentance, la grâce ») sous titré Oratorio per la Passione di nostro Signor Gesù Cristo, est un oratorio pour trois voix (SSA) et instruments d'Alessandro Scarlatti et sur un livret en italien du cardinal Pietro Ottoboni. Il est représenté le mercredi saint de 1708 au palazzo della Cancelleria (résidence du cardinal) à Rome, lors d'une saison particulièrement riche : 22 oratorios sont donnés, dont huit sur commande du cardinal Ottoboni — notamment Il martirio di santa Cecilia de Scarlatti. La Resurrezione de Haendel, est créé la semaine suivante.
L'oratorio est repris à Rome en 1721 et en 1725, peu de temps après la mort du musicien, dans une adaptation du livret en latin. Lors de la création, l'oratorio de Scarlatti est précédé d'une œuvre de son élève, Pietro Paolo Bencini, lntroduzione per la Passione (1706), sur un poème et pour une commande du cardinal[2]. Le livret avait déjà été mis en musique par deux compositeurs inconnus les deux années précédentes[2].
La Colpa, avec Il giardino di rose (1707) et Il Dolore di Maria Vergine (1717), est l'une des œuvres maîtresses parmi les oratorios composés par Scarlatti et comme un paradigme du genre de l'oratorio romain de l'époque[2].
Colpa, Pentimento e Grazia
Oratorio per la Passione di Nostro Signore Gesù Cristo
Colpa
soprano
Pentimento
alto
Grazia
soprano
L'argument met en scène trois figures allégoriques : la faute, la repentance et la grâce, qui ne sont en fait que deux : l'homme (les deux premiers) et Dieu dans la grâce[3].
Première partie
Introduzzione
Aria (Colpa) - "Fosso orrore il tutto ingpmbra"
Recitativo (Colpa) - "Pende dall'alto di quel tronco esamgue"
Duetto (Colpa e Pentimento) - "Cangio aspetto col perdono"
Arioso (Pentimento) - "Come sola rimane"
Aria (Pentimento) - "Spinta dal duolo, fra le catene"
Arioso (Colpa) - "Le strade di Sion neglette sono"
Aria (Grazia) - "Gerusalem pentita"
Recitativo (Grazia, Colpa, Pentimento) - "Stende l'ali funeste in faccia al Sole"
La Colpa, il Pentimento, la Grazia - María Espada, soprano ; Lola Casariego, mezzo-soprano ; Martín Oro, contreténor ; Orquesta Barroca de Sevilla, dir. Eduardo López Banzo (, 2CD Harmonia Mundi HMI 987045.46)[5] (OCLC611015451).