Leonardo Delfino grandit au sein d’un milieu pauvre. Son père est artiste. Sa famille émigre en 1936 en Argentine. A 14 ans, il est exclu du système scolaire argentin pour « manque de respect au drapeau national »[2]. Il prépare seul le concours d'entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Buenos Aires qu'il obtient. Au bout de quelques mois, il quitte l'école du fait d'un scandale dont il est accusé[3].
A 26 ans, il rencontre Olga Saderman qui suivait des cours de sculpture dans l'atelier du Parti communiste créé par Delfino[4]. Ils se marient et partent s’installer à Paris en 1959[5]. En 1975, il acquiert la nationalité française[6].
En 2020, une monographie est publiée avec le soutien financier de l'Académie des Beaux-Arts[7].
Collections publiques
Dans l'espace public
1972 : Sculpture pour un espace public, place de l'Insurrection, Ivry-sur-Seine.
1979-1981 : Lieux du corps, sculpture pour la société Technip, tour Technip, Paris-La Défense.
1980-1981 : Liaison piétonne, quartier du Pave-Neuf, Noisy-le-Grand.
1985 : Fontaine, opération de la Ruelle Danseuse, Saint Étienne-du-Rouvray.
1990 : La colonne du corps, Place Nationale, Paris (13e arrondissement)[8].
CES de Vic-en-Bigorre, Hautes-Pyrénées.
Sculpture pour un espace public, siège de la sécurité sociale, Vitry-sur-Seine.
CES de Lomme, Lomme, Nord.
Groupe scolaire de Proville, Nord.
Groupe scolaire de Grande-Synthe, Pas-de-Calais. Groupe scolaire de Pierricq, Biscarosse, Landes.
Groupe scolaire Gustave-Flaubert, Trappes.
Lycée technique, Oyonnax, Ain.
Sculpture pour un espace public, La Sourderie, ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Sculpture, Hôtel du département, Créteil.
Sculptures et aménagement du mail d'accès aux berges du lac, La Sourderie, Voisins-le-Bretonneux, ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Sculpture, parc olympique, Olympiades des Arts, Séoul, Corée.