Léonard Gaultier[2] est le fils de Pierre Gaultier, marchand orfèvre de Paris[3]. Il est l'élève d'Étienne Delaune à Strasbourg, et par la suite, travaille essentiellement pour des éditeurs basés à Lyon et à Paris. Précoce, ses premières gravures datent de 1576. Pour certains grands sujets gravés, il s'inspire d'Antoine Caron dont il semble avoir été le gendre[4]. Il développe surtout l'art du portrait en taille-douce.
Il s'établit à Paris en 1585 à l'enseigne de l'Arche de Noé, rue du Monceau-Saint-Gervais, puis, en 1599, comme nombre de vendeurs d'estampes, rue Saint-Jacques, à l'enseigne de la Fleur du Lys d'or.
Œuvre
Gravures
Le fonds totaliserait à ce jour 985 gravures au burin dont :
Henri IV et sa famille
Marguerite de Valois
Le Sepire de Milice
Portrait d' Etienne Pasquier, 1617
L’Annonciation
Saint-François de Salles
Frontispice des Œuvres de Pierre Ronsard
Frontispice pour Les Remonstrances de Messire Jacques de La Guesle, procureur général du Roy, dédiée à la Royne Régente[5]
Gravures pour Le Divin Arioste ou Roland le Furieux par Ludovico Ariosto.
↑François Brulliot, Dictionnaire des monogrammes, marques figurées, lettres initiales, noms abrégés etc. : avec lesquels les peintres, dessinateurs, graveurs et sculpteurs ont désigné leurs noms, J.G. Cotta, 1832.
↑Il est appelé également dans une forme latinisée : Leonardus Galterus.
↑Consulter Les Remonstrances de Messire Jacques de La Guesle, procureur général du Roy, dédiée à la Royne Régentesur Gallica.
↑Consulter Les Images ou Tableaux de platte peinture des deux Philostrates, et des statues de Callistratesur Gallica.
Annexes
Bibliographie
Charles Le Blanc, Manuel de l'amateur d'estampes, tome II, 1856 (réédition, Amsterdam, 1970).
Roger-Armand Weigert, Bibliothèque Nationale. Cabinet des Estampes. Inventaire du Fonds français. Graveurs du XVIIe siècle, tome IV, Ecman-Giffart, Paris, Bibliothèque Nationale, 1961, p. 415-549.