Léonie Joséphine Berger naît en 1886 à Bourg-en-Bresse, de Basile Berger et Annette Brechon, son épouse, tous deux jardiniers[1],[2].
Divorcée en premières noces de Jean Faudrin, elle épouse un ingénieur, Arthur Wanner[3], dont elle prend le patronyme et avec lequel elle entretient une relation d’égalité, ce qui est en marge des comportements du milieu bourgeois auxquels ils appartiennent[4].
Engagement politique
En , Léo Wanner rejoint le Groupe des femmes socialistes de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et participe à la conférence internationale des femmes socialistes le [2]. Elle tente de créer un groupe de femmes socialistes à Lyon en 1925 mais fait face à la résistance d'autres organisations féministes bourgeoises[4].
En , Léo Wanner et Henri Bontemps, secrétaire de la Fédération postale unitaire forment la commission d'études chargée par le Comité français de lutte contre la guerre et le fascisme de mener une enquête sur la « pacification » marocaine[2]. De son voyage au Maroc sort une série d'articles parus dans l'Humanité et Monde en 1933, faisant d'elle la première journaliste communiste à mentionner le mouvement indépendantiste marocain[2]. Léo Wanner reprend à ce titre la campagne de soutien pour l'indépendance marocaine de Robert-Jean Longuet dans Monde[6].
↑ abcde et fTheresa Hornischer, « Léo Wanner : une Française des années 1920 et 1930 bien dérangeante », Matériaux pour l histoire de notre temps, vol. N° 129-130, no 3, , p. 60 (ISSN0769-3206 et 1952-4226, DOI10.3917/mate.129.0060, lire en ligne, consulté le )
↑René Gallissot, Mouvement ouvrier, communisme et nationalismes dans le monde arabe: études, Editions de l'Atelier, (ISBN978-2-7082-1958-8, lire en ligne)
↑Léo Wanner, « Fascisme et colonialisme », sur Gallica, Les Femmes dans l'action mondiale, Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, (consulté le )
↑Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, « Le voyage en U.R.S.S. », sur Gallica, Les Femmes dans l'action mondiale, (consulté le )
↑Revue historique, Librairie G. Bailleère, (lire en ligne)
↑Mohamed Hassan Ouazzani (préf. Robert Jean Longuet), Combats d'un nationaliste marocain, t. I : 1930-1937, Fès, Fondation Mohamed Hassan Ouazzani, , 390 p. (lire en ligne [PDF]), chap. I (« Le Socialisme français et le Nationalisme marocain »), p. 83
↑ʻAbd al-Majīd Bin Jallūn, Pages d'histoire du Maroc: le patriotisme marocain face au protectorat espagnol, (lire en ligne)
↑La démocratie au Maghreb : aspirations, réalisations, perspectives, Fès, Fondation Mohamed Hassan Ouazzani, , 190 p. (lire en ligne [PDF]), chap. 9 (« Biographie de Mohamed Hassan Ouazzani »), p. 170
↑Registre journalier d'inhumation, , cimetière parisien d'Ivry, Archives de Paris
Bibliographie
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