Léa Doumta
Léa Koyassoum Doumta est une femme politique centrafricaine. Elle est ministre de la Justice entre 2003 et 2004 et ministre du Commerce et de l'Industrie de 2023 à 2024. Carrière politiqueLéa Doumta est démise de ses fonctions de ministre de la Justice par le président François Bozizé en , moins de six mois après sa nomination, sans raison[1]. Cela fait suite aux troubles politiques de décembre 2004, lorsque la Cour constitutionnelle de transition décide d'invalider les dossiers de tous les candidats opposés à Bozizé dans la course à la présidentielle[1]. Avant ça, elle occupe le poste de ministre des Affaires sociales[1]. En 2015, elle est victime d'un bref kidnapping. Vice-présidente du Conseil national de transition, elle est enlevée le à 90 km de Bangui alors qu'elle revient d'un enterrement, par des hommes armés. Ces anti-balaka la gardent pendant près de deux heures avant de la relâcher avec une liste de revendications à remettre au gouvernement[2]. En , elle prend publiquement parti contre le projet de nouvelle Constitution proposée par le président Faustin-Archange Touadéra, projet qu'elle considère comme illégal et controversé[3]. Malgré ses réticences, la nouvelle Constitution est adoptée par référendum fin juillet, qui fait passer le pays à 7e République et autorise le président Moloua de bringuer un troisième mandat en 2025[4]. Elle n'est finalement pas reconduite dans ses fonctions lors du remaniement de janvier 2024[4]. En , Léa Doumta est réélue coordinatrice nationale de Awln Centrafrique pour un mandat de 5 ans[5]. Awln est une association féminine qui mène des campagnes de sensibilisation pour pousser les communautés à voter lors des élections[6]. Références
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