L'Espoir du condamné à mortL'Espoir du condamné à mort
L'Espoir du condamné à mort est un ensemble de trois toiles de Joan Miró, terminé le . C'est le dernier triptyque d'une série commencée par le peintre en 1961 avec le Triptyque Bleu I, Bleu II, Bleu III. ContexteSelon le peintre,
Jacques Dupin affirme : « l'horreur ressentie par tout un peuple de la mise à mort, par le supplice du garrot, du jeune anarchiste Salvador Puig i Antich est à l'origine du dernier triptyque de Miró[2]. » Inspiré ou non par cette horrible exécution, le triptyque reflète en tout cas les angoisses du peintre dans un contexte politique dont il souffre beaucoup malgré son activité créatrice :
DescriptionSur fond blanc gris L'Espoir du condamné à mort I présente une ligne, irrégulièrement circulaire interrompue dans le bas. « Sa mort. Une ligne qui allait s'interrompre » confie le peintre à Georges Raillard[3]. La ligne évoque le profil d'un visage, avec une tache rouge qui passe au bleu dans L'Espoir du condamné à mort II. Cette tache qui était extérieure à la ligne dans L'Espoir I, entre à l'intérieur de la ligne noire dans le II. Elle disparaît presque complètement dans L'Espoir III, réduite à un simple point, remplacée par une tache jaune lumineuse à l'intérieur d'une ligne noire limitée à un simple crochet[2]. Miró a choisi de s'éloigner de son langage plastique habituel pour essayer de grosses lignes créées d'un seul geste[4] « dessiné avec un pinceau en un instant » pour aboutir à « la liberté[5] ». La ligne est ouverte, telle une question sans réponse, et elle se réduit au fur et à mesure des trois peintures, comme la vie et l'espoir du condamné[6]. Expositions
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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