L'École des veuves
L'École des veuves est une pièce de théâtre en un acte (ou saynète) écrite en 1936 par Jean Cocteau. Il a écrit « farce de tréteau, sauvée par son seul mouvement » pour l'actrice Arletty[1],[2]. ArgumentUne jeune et belle veuve s’est cloitrée avec sa nourrice car on vient d’y enterrer son vieux mari. Sa résolution est prise, elle se laissera mourir à côté du sarcophage afin d’être un exemple de pureté. La nourrice, grâce à la présence du jeune garde du cimetière timide mais attrayant, parviendra à convaincre sa maîtresse de renoncer à son projet en lui faisant connaître l’amour entre les bras du jeune garde. PremièreLa première eut lieu en 1936 à l'ABC, alors dirigé par Mitty Goldin[3] AnalyseLa pièce s'inspire de L'École des femmes de Molière (1662) et utilise une histoire (La Matrone d’Ephèse) tirée du Satyricon de l'auteur romain Pétrone. Ce que Jean Cocteau en pensait : « L’École des Veuves n’est pas à proprement parler un sketch mais une farce de tréteau, sauvé par son seul mouvement. Il n’y a pas de mot d’esprit, pas d’images de poète, le dialogue est tout simple, il est écrit en « gros caractères » pour être compris de tous. Qu’on ralentisse l’allure et c’est la catastrophe ! Convenez qu’il y a de quoi avoir le trac »[4] PostéritéL'École des veuves n'a été publiée qu'en 1949, lors de sa parution dans le Théâtre de Poche de Cocteau. Elle a été traduite en anglais sous le titre School for Widows par Margaret Crosland et publiée dans l'Univers de Cocteau : Une anthologie des écrits de Jean Cocteau (1972). Elle fut montée en 1962 par Jerzy Gruza. Références
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