Ils étaient appelés « Pakhallas » par les Dioulas et souvent désignés ainsi par les premiers colonisateurs[1].
Parsemés parmi les Sénoufo, proches des Lobi, On les retrouve aussi dans le Parc national de la Comoé[2]. Le Royaume Koulango de Bouna a été fondé au début du 17ème siècle par un dénommé Bounkani. Ce dernier était le fils d’un prince Dagomba (actuel Ghana) et d’une mère Lorhon.
La naissance de ce royaume a eu de nombreuses conséquences socio-économiques et politiques pour le peuple Lorhon (proto-Koulango). Ils sont passés d’une petite et moyenne chefferie à un royaume guerrier de type Dagomba, par voie de conquête.
Le royaume Koulango est ainsi devenu le premier État avec un pouvoir centralisé à se former dans les frontières de l’actuelle Côte-d’Ivoire[2].
Benoît Kouassi Kouman, Le chant et la musique dans la culture et la vie sociale des Abron-Koulango, Institut catholique, Paris, 1983, 344 p.(mémoire maîtrise de Sciences sociales)
Benoît Kouassi Kouman, Conflit d'identité culturelle né de l'évangélisation : valeurs traditionnelles Abron-Koulango confrontées aux valeurs du christianisme : expérience de la région de Tanda, EHESS, Paris, 1984, 204 p. (mémoire de diplôme)
(en) James Stuart Olson, « Kulango », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 311-312 (ISBN9780313279188)
M. Prouteaux, « Un enterrement chez le koulango de Bouna», L'Anthropologie, 29, n°3-4, s.l., 1918-1919, pp. 341-346
G. Savonnet, « La colonisation du pays koulango, (haute Côte d'Ivoire)», Cahiers d'outre-mer, s.l., 1962, 15 (25), pp.25-46.
J.-L. Boutillier, « Le temps et la gestion du temps chez les koulangos de Nassian», Cahiers ORSTOM,série Sciences Humaines, V, 3, s.l., 1968, pp. 39-52
Angelo Blanco, Le koulango-abron. Un homme de la terre, ISCR, carte, Abidjan, 1872-1973, 90 p.