Kojo ThompsonKojo Thompson
Augustus William Kojo Thompson (1880-1950), couramment appelé Kojo Thompson, est un homme politique ghanéen du début du XXe siècle. Il appartenait aux courants nationaliste et panafricaniste de la Côte de l'Or, à l'époque de la domination britannique sur le territoire de l'actuel Ghana. Kojo Thompson est le fils de J.S. Thompson et Ellen Mills. Il a étudié au Collegiate et à Wesleyan Schools à Accra avant de partir au Royaume-Uni étudier le droit grâce à un soutien financier de son oncle. Il obtient un diplôme d'avocat et commence à plaider en 1914[1]. La carrière politique de Kojo Thompson, qui a débuté en 1924, a duré une vingtaine d'années pendant lesquelles il s'est illustré par son nationalisme radical et des positions panafricanistes dont l'héritage est passé à la classe politique ghanéenne de l'époque de l'indépendance[2]. Contemporain de ses compatriotes Joseph Ephraim Casely-Hayford, J.B. Danquah et Kwame Nkrumah ainsi que du Sierra-Léonais I. T. A. Wallace-Johnson, il adhère à la West African Youth League fondée par ce dernier en 1934[3],[2]. En 1935, il se fait élire au Conseil Législatif d'Accra[2] et prend la même année la tête du mouvement de protestation contre l'invasion italienne de l'Éthiopie en patronnant le Comité de défense de l'Éthiopie à Accra. En 1944, son mandat au Conseil Législatif d'Accra est brutalement arrêté à la suite d'accusations de corruption qui sont portées contre lui en 1943 par un membre de l'Association des marchands d'Afrique de l'Ouest[4],[5]. Une des artères principales du centre d'Accra porte aujourd'hui son nom, qui relie l'avenue Farrar dans le quartier d'Adabraka à l'avenue de l'Indépendance au niveau de la Cour Suprême. Références
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