Tanigawa acquiert le titre de joueur professionnel en 1976[3],[4]. Il dispute son premier titre majeur en 1983 lorsqu'il affronte Hifumi Kato en finale du Meijin, qu'il remporte 4 victoires à 2 ; il devient ainsi le plus jeune Meijin de l'histoire[3],[5]. Il conserve son titre l'année suivante face à Hidemitsu Moriyasu mais le perd l'année suivante contre Makoto Nakahara[5].
Le Tanigawa devient en battant Daisuke Nakagawa(en) le quatrième joueur de l'histoire à avoir remporté 1 200 partie officielles au cours de sa carrière, et le plus jeune à réaliser cette performance[6].
Direction de la Fédération japonaise
Tanigawa est choisi le pour remplacer Kunio Yonenaga à la tête de la Fédération japonaise de Shogi, après le décès de celui-ci. Il devient ainsi le premier président issu de la région du Kansai[7],[8].
Il est réélu aux assemblées générales de 2013 et 2015[9],[10], mais il démissionne en à la suite d'une polémique dans la sélection du challenger du Ryūō[11].
Palmarès
Tanigawa a disputé 57 finales de titres majeurs au cours de sa carrière et en a remporté 27, dont 5 fois le Meijin ce qui lui accorde le titre de Meijin honoraire[12]. Il a également remporté 22 titres secondaires[13].
↑(en-US) « Chief of ‘shogi’ body reinstates top player, apologizes over cheating charge », The Japan Times Online, (ISSN0447-5763, lire en ligne, consulté le )
↑(ja) « 谷川が公式戦1200勝 歴代4人目, 48歳最年少記録 - Tanigawa ga Kōshikisen Sennihyakushō Rekidai Yonninme, Yonjūhassai Sainennshō Kiroku » [« Tanigawa remporte sa 1 200e partie officielle et devient à 48 ans le plus jeune joueur de l'histoire et le quatrième tous âges confondus à atteindre ce seuil »], Asahi Shinbun, (lire en ligne, consulté le )
↑(ja) « ja日本将棋連盟, 新会長に谷川専務理事を選出 - Nihon Shogi renmei, Shinkaicho ni Tanigawa Senmuriji wo Senshutsu » [« Japan Shogi Association selects Senior Managing Director Tanigawa as new president »], Asahi Shimbun, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Hideki Yamamura et Satoshi Mogami, « Head of shogi association resigns after top player cleared of cheating », Mainichi Shimbun, (lire en ligne, consulté le )