Kiyonori KikutakeKiyonori Kikutake Musée d'Edo-Tokyo à Tokyo
Kiyonori Kikutake (菊竹 清訓 ), Kikutake Kiyonori; à Kurume, [1], est un architecte japonais, plus particulièrement connu comme représentant du mouvement métaboliste. Il est également le tuteur et l'employeur de plusieurs importants architectes japonais tels que Toyō Itō et Itsuko Hasegawa. BiographieKiyonori Kikutake étudie à l'Université Waseda dont il est diplômé en 1950. Il dirige son propre cabinet depuis 1953. En 1959, Kikutake fonde en compagnie de Kisho Kurokawa, Fumihiko Maki, Sachio Otaka et Noboin Kawazoe le groupe des métabolistes qui poursuivent l'idée de transposer à l'urbanisme et à l'architecture le cycle vital de la naissance et de la croissance. Son idée Marine City Project présentée en 1958 sert de point de départ à beaucoup de discussions relatives à la planification urbaine des méga-villes, en particulier l'utopie urbaine appelée Ocean City. Kikutake soutient l'idée que de nouvelles et meilleures villes peuvent être construites sur la mer ce qui implique que les villes doivent être fixées sur des piliers de béton dans la mer. Dans son modèle de ville-tour - qu'il associe plus tard avec le projet Marine City au projet Unabara - des immeubles de grande hauteur se tiennent sur des roues plates-formes similaires. Les plates-formes semblent disposées de façon aléatoire, ont des tailles différentes et sont reliées par de petits réseaux.
— Kiyonori Kikutake[2] À l'occasion de l'Expo ’75 (en), Kiyonori Kikutake fait construire l'ile artificielle d'Aquapolis. Kikutake a été professeur à l'Université Waseda à Tokyo et professeur invité dans les universités de Beijing, Sofia, Hawaii, Vienne, Virginie et Aix la Chapelle. Il est par ailleurs professeur à l'Académie internationale d'architecture (IAA) à Sofia. Il est membre honoraire de plusieurs organismes, tels que l'American Institute of Architects (AIA) ou les académies d'architectes françaises et bulgares. Projets (sélection)
Prix et distinctions (sélection)
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
Source de la traduction
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