Kilomètre de DourdanLe kilomètre de Dourdan était une compétition automobile internationale de sprint française, organisée annuellement à Dourdan (au sud-ouest de Paris) au début du XXe siècle, pour des véhicules motorisés à deux et quatre roues. Elle se disputait entre octobre et novembre, grâce à Le Vélo, au Monde sportif, et au Journal de l'Automobile. HistoireDe nombreux records mondiaux, de classe et absolus, furent battus à l'occasion de cette rencontre, sur une longue ligne droite entre Dourdan et Saint-Arnoult. Le pesage préalable s'effectuait aux usines Gautreau. Les courses étaient ouvertes, pour l'établissements de catégories et de classes, aux motocycles tiers de litre, de moins de 50 et 250 kilos, aux tricars, une et deux places, ainsi qu'aux voitures selon leur poids : voiturettes, voitures légères, et grosses voitures. Elles se perpétuèrent peut-être jusqu'en 1908 ou 1909. PalmarèsKilomètre départ lancé
(* temps jugé par trop extraordinaire)
Mile départ arrêté
RemarquesLe kilomètre de Deauville sur la terrasse de la ville (ou Coupe de l'Auto-Vélo) 1901 (vainqueur voitures Léon Serpollet, également sur le Mille arrêté), 1902 (vainqueur deux roues en août Jules Escoffier, sur Magnat-Debon-de Dion-Bouton[3], et en voiture en octobre Fernand Gabriel sur Mors, à 136,363 km/h, pour 26 s 2/5[4]), devenu 500 mètres en 1903 avec la particularité d'un départ et d'une arrivée arrêtés[5] (vainqueur deux roues en septembre Derny, sur Clément, et pour les voitures Jeandré sur Mors Z 90 hp type Paris-Madrid[6]), est au tout début des années 1900 l'une des deux autres courses de sprint française hors circuit ayant une renommée internationale (avec les Coupes Henri de Rothschild à Nice sur la promenade des Anglais dans le cadre de la Semaine -ou Quinzaine- de Nice). Dourdan accueille également pour les motocyclettes la première Coupe internationale, officieux championnat du monde organisé par le Motocycle-Club de France le sur 268 kilomètres, avec la participation de l'Autriche, du Danemark, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, et du pays organisateur. Cette édition est remportée par la France (vainqueur Léon Deme(e)ster, sur un circuit Saint-Arnoult-Dourdan-Etampes-Authan-Ablis-Saint-Arnoult à parcourir cinq fois. Elle débouche le de la même année au restaurant parisien Ledoyen sur la création de la Fédération internationale des Clubs Motocyclistes (FICM)[7]. Grâce à sa victoire, la France a le droit d'accueillir encore la seconde édition, toujours à Dourdan: vainqueur le tchèque Václav Vondřich (cs) (à l'époque autrichien), le ; Deme(e)ster bien que troisième et dernier arrivé est disqualifié pour une aide jugée non réglementaire sur la ligne d'arrivée. Il s'était peu de jours auparavant imposé sur le trajet Ablis-Dourdan-Saint-Arnoult avec sa Griffon lors des éliminatoires françaises de la seconde Coupe internationale, devant Guippone[8]. Notes et références
AnnexesBibliographie
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