Kibuisa MpimpaKibuisa Mpimpa (Opération dragon)
Albums de Werrason Kibuisa Mpimpa (Opération Dragon), est le premier album solo de Werrason, sorti en 2001. Il est généralement considéré comme le meilleur album de Werrason par son public, et marque le début de sa carrière solo. Accueil de l’albumCet album est considéré comme le meilleur de Werrason par ses fans, et comme un de ses grands succès, un de ceux qui ont construit sa popularité au Congo[1],[2],[3],[4]. L’année de sa sortie, Werrason enchaîne les concerts, du stade des Martyrs à Kinshasa au Zénith à Paris[3], et est récompensé de deux Kora Awards au festival international de la musique noire en Afrique du Sud, dont celui de Meilleur artiste d'Afrique[5]. Apports de cet albumWerrason s'efforce de prolonger les succès obtenus dans les années 1990 avec la ndombolo, en République démocratique du Congo, et ses rythmes dérivés de la rumba congolaise et du soukous, ciblant la jeunesse. Les rythmes de cet album, sont, pour Bouziane Daoudi, du journal Libération « un peu salsa, un peu zouk, un peu jazzy, un peu rap, un peu reggae, rock, voire country et beaucoup soukous »[6]. Pour Nago Seck, d'Afrisson, Werrason y reste pourtant fidèle à la pulsation ndombolo, qui a fait recette[7]. Le clip de l'album Opération Dragon est également remarqué[8]. Aspects économiquesLa maison de disque, JPS Production, aurait investi sur la préparation et la promotion de cet album 120 millions de F CFA, un investissement bien supérieur à ce que peut rapporter un album en RDC[9]. L’historien David Van Reybrouck met en avant de son côté la guerre de sponsors, notamment entre différentes firmes occidentales distribuant de la bière en RDC, Bracongo (filiale des Brasseries et Glacières Internationales) et Bralima (filiale de Heineken)[1]. Liste des titresCD 1
CD 2
Principaux musiciens ayant participé à cet albumLes principaux musiciens ayant participé à l’album peuvent être cités[10],[1].
[Animateurs]
[Guitaristes]
[Bassistes]
[Batteur]
[Percussionniste]
[Synthétiseur]
Principaux invitésPour cet album, Werrason a invité de nombreux artistes africains ou antillais. La présence de Manu Dibango est également significative. Ce musicien camerounais, de 30 ans plus âgé que lui, mais dont le rôle a été important dans la reconnaissance de la musique africaine, est considéré comme le « grand aîné ». Werrason chante notamment avec lui, et avec Nathalie Makoma, dans le titre intitulé Croix Rouge, qui commence par ce dialogue parlé : « Dis moi, grand frère Manu, pourquoi l’Afrique est-elle vouée à la misère ? Pourquoi tant de guerre … »[4], [11]
Références
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