Khalil MaatoukKhalil Maatouk
Khalil Maatouk est un avocat syrien et défenseurs des droits humains[1]. Arrêté lors d'un barrage en , il est porté disparu depuis lors. BiographieKhalil Maatouk, avocat syrien de confession chrétienne[2], défend de nombreux détenus d'opinion syriens, parmi lesquels le défenseur des droits Mazen Darwish[3],[4], le militant communiste Mazen Adi[5] et le président de la Ligue syrienne des droits de l'Homme Abdel Karim Rihaoui[6]. En 2004, il travaille comme observateur pour Amnesty International lors d'un procès en Iran[7]. Khalil Maatouk est également le président du Centre syrien pour la défense des prisonniers d'opinion[6]. Sa fonction de directeur du « Syrian Centre for Legal Studies and Research » (centre syrien pour les études et recherches de droit), fondé avec son collègue et ami Anwar al-Bunni[8], lui vaut une interdiction de voyager de 2005 à 2011[3]. Sa fille, alors étudiante, est également détenue pendant 2 mois en 2014 par la sécurité militaire[9]. Disparition forcéeKhalil Maatouk est arrêté avec son ami et assistant, Mohammed Zaza (également orthographié Mohammed Thatha), le , lors d'un contrôle gouvernemental alors qu'ils se rendent à leur travail à Damas[3]. Une maladie des poumons à un stade avancé empêche Khalil Maatouk de se déplacer seul, c'est son collègue qui le conduit. Celui-ci répond à un appel de sa femme à 9h45, depuis lors personne n'a pu joindre les 2 hommes[10]. EmprisonnementLes autorités syriennes ont toujours nié la détention de Khalil Maatouk. Cependant, d'anciens détenus ont témoigné l'avoir vu dans différentes prisons. Des sources non officielles rapportent qu'il a notamment été emprisonné au sein de la Branche 285 de la sécurité d'État près de Damas puis dans la Branche de la Sécurité aérienne à Damas, dans un état de santé inquiétant[10],[3]. Il a été vu la dernière fois en septembre 2013 détenu dans les locaux de la sécurité militaire à Damas, dans la Branche 235, connue sous le nom de Branche Palestine[10]. Durant sa détention, plusieurs ONG et diplomates appellent à sa libération, rappelant à Bachar el-Assad leurs craintes pour sa santé[4],[11],[12] ,[10]. Notes et références
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