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L'astrologie occidentale, dont les sources sont pour beaucoup orientales ont, depuis Claude Ptolémée, traditionnellement utilisé la Tête et la Queue du Dragon (le Nœud Sud et le Nœud Nord de la Lune) en l'indiquant dans le thème astrologique, mais ce n'est que depuis l'avènement assez récent de l'astrologie karmique qu'ils sont devenus l'axe central de l'interprétation du thème. Auparavant, à en croire le Dictionnaire de l'Astrologie d'Henri-Joseph Gouchon, les astrologues se contentaient d'accorder une valeur « saturnienne » au Nœud Sud (Ketu ou Queue du Dragon) en tant que facteur de difficulté et une couleur jupitérienne au Nœud Nord (Rahu, Tête du Dragon). Notons pour souligner l'ancestralité et l'universalité de ce symbole trouvant probablement sa source dans le mythe cosmologique sumérien de Tiamat, qu'on le trouve aussi parmi les figures géomantiques sous le nom de Caput et Cauda Draconis, dans sa version latine.
Dans l'astrologie indienne, Rahu et Ketu, bien qu'étant des points « immatériels », font partie des navagrahas, les « neuf saisisseurs » censés présider aux destinées humaines comme aux cycles de la nature, en compagnie des deux luminaires et des cinq planètes « traditionnelles » :